Le Projet national de traitement et de valorisation des déchets plastiques a aussi permis de sensibiliser les populations et les acteurs sur la gestion des déchets plastiques et d'identifier des terrains pour la construction des centres de stockage et de traitement des déchets plastiques dans les 13 régions du pays, selon le compte rendu du Conseil des ministres publié jeudi.
Le gouvernement a décidé de poursuire la mise en oeuvre de ce projet afin de réduire les impacts négatifs des sachets plastiques sur l'environnement, la santé humaine et animale et promouvoir des emplois verts décents, lit-on dans le compte rendu.
Au Burkina Faso, un loi entrée en vigueur le 21 février dernier interdit la production, l'importation, la commercialisation et la distribution des emballages et sachets plastiques non biodégradables.
Les contrevenants s'exposent à des sanctions pécunaires variant entre 1 à 10 millions de FCFA (2.000 à 20.000 USD) et des peines d'emprionnement pouvant aller de 2 à 5 ans.
Avec cette loi, le Burkina Faso rejoint des pays africains comme la Côte d'Ivoire, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Rwanda, le Togo, le Tchad et la Tunisie pour interdire les sachets plastiques non biodégradables.