Burkina: le prix du pain passe de 125 F à 150 F CFA

| 02.03.2017
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Burkina: le prix du pain passe de 125 F à 150 F CFA
© DR / Autre Presse
Burkina: le prix du pain passe de 125 F à 150 F CFA
La Fédération burkinabè des patrons de pâtisseries, de boulangeries et de confiseries et l’Union des patrons de boulangeries du Faso ont annoncé le 27 février 2017 qu’à partir de ce 1er mars 2017, le prix et le poids de la baguette de pain connaissent une hausse au Burkina Faso.

Cette annonce donne du grain à moudre à la machine syndicale tant elle conforte les syndicats dans leurs luttes pour l’amélioration de leurs conditions de vie. Le prix et le poids de la baguette de pain ont été revus à la hausse au Burkina, ont annoncé dans un communiqué, la Fédération burkinabè des patrons de pâtisseries, de boulangeries et de confiseries et l’Union des patrons de boulangeries du Faso.

Le prix de la baguette de pain de 180 grammes (130 F CFA), qui passe dorénavant à 200 grammes à Bobo et Ouagadougou, est fixé à 150 F CFA. Dans les autres localités, le poids est amené à 190 grammes pour le même prix.

Les patrons de boulangeries justifient cette augmentation par la nouvelle convention collective du personnel signée le 10 février 2017 et qui induit une «amélioration conséquente de la rémunération des travailleur». A noter en effet que les agents des boulangeries ont entrepris de nombreuses manifestations pour protester contre leurs conditions de travail.

En outre, toujours au titre des justifications, les boulangers ajoutent l’augmentation des prix des matières premières et des équipements qui entrent dans la fabrication du pain.

Nous attendons de voir qui sera le prochain bouc émissaire tout trouvé du gouvernement dans cette décision qui ne manquera pas d’accentuer et de légitimer d’avantage les luttes syndicales.
Ce qui semble être une décision d’un groupe professionnel aura des répercussions sur la vie de millions de consommateurs.

Cette hausse est déjà effective ce 1er mars dans les différents points de vente de pains. Comme le dit si bien l’adage, «il n’y a pas de pain sans peine».

Omar Idogo, stagiaire

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