Secteur 28 de Bobo-Dioulasso : insuffisance d’infrastructures urbaines

| 04.11.2016
Réagir
Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© DR / Autre Presse
Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Situé dans l’arrondissement n°6 de la commune de Bobo-Dioulasso, le secteur 28 manque d’infrastructures publiques. Cette situation n’est pas sans conséquence sur la qualité de vie de la population dudit secteur. Constat !


Qualifié de secteur " sourd-muet " par la population, le secteur 28 souffre d’une insuffisance en infrastructures publiques. Cette zone nouvellement lotie semble souffrir des séquelles de l’expansion excessive de la ville. Pas d’écoles primaires, ni de fontaines publiques, ni d’administration publique. Et pour finir, une partie du secteur est lotie et l’autre ne l’est pas. C’est la triste réalité de ce secteur. La coupe est bien pleine, surtout que la zone lotie est reliée à celle non-lotie par un pont artisanal, fabriqué par la population, avec les moyens rudimentaires de bord. Un passage qui n’a de pont, que le nom ! Cela constitue une partie des difficultés liées à l’insuffisance des infrastructures. Pour Ousseni Diallo, habitant du secteur 28, " la zone non-lotie abrite près de 60 à 70 % de la population du secteur ". En cas de maladie grave, poursuit-il, " nous portons le malade jusqu’au niveau du pont où attend l’ambulance, car aucune voiture ne peut passer par ce pont. Si nous devrions transporter le corps en cas de décès, c’est le même scénario, en sens inverse ". Cette situation est d’autant plus difficile, qu’il n’existe qu’une seule voie d’entrée dans le secteur 28. Celle qui a été ré-profilée le 25 octobre dernier. C’était l’un des premiers actes que l’administration publique ait posé au secteur 28. Doit-on en être fier, ou plutôt frémir de chagrin ? Quoi qu’il en soit, la réalité est accablante.

Fatimata BELEM /Stagiaire

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité