A la date d’aujourd’hui, plus de 27 198 burkinabè se sont inscrits à la campagne du programme de construction de 40 000 logements. La plupart des inscrits, a constaté le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Dieudonné Maurice Bonanet, sont concentrés dans les deux grandes villes du Burkina que sont Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, soit un taux de 78,52% des inscriptions. Le reste des inscrits vient des chefs lieux des régions et des communes.
Ces données, a précisé le ministre, sont issues des inscriptions en ligne sur la plateforme. Les inscriptions manuelles au niveau des maires seront, de son avis, centralisées au niveau des Directions régionales de l’Urbanisme et de l’Habitat et retranscrites sur la plateforme.
A travers cette campagne, le ministère de l’Habitat souhaite enregistrer la demande en logement sur toute l’étendue du territoire national pour servir de base à la programmation des projets par localité, développer un partenariat efficace avec les collectivités territoriales dans le cadre de la politique du logement, assurer les conditions transparentes de sélection et d’attribution des logements aux populations éligibles... D’un coût global de 450 milliards, ce programme qui s’est fixé pour objectif d’améliorer les conditions de vie des populations urbaines et rurales vivant dans des logements précaires va s’étendre sur cinq ans.
Les logements sont repartis en fonction des salaires. Pour les logements sociaux qui sont des logements aidés par l’Etat, «on vous donne et la parcelle et le logement avec des paiements envisagés sur 10 à 15 ans», a assuré le ministre de l’Habitat.
A l’en croire, le programme va non seulement mettre l’accent sur les logements sociaux, mais aussi faire de la mixité. «On ne construira pas seulement que du social, mais aussi de l’économie, du collectif, du standing...», a-t-il souligné.