A la faveur de la révision de la grille salariale, le gouvernement burkinabé a procédé à la relecture du décret portant condition d'accès et d'attribution de logements sociaux dans le pays.
Auparavant, il est stipulé que tout Burkinabè possédant un revenu équivalent à cinq fois le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) pouvait prétendre à un logement social dont la valeur est comprise entre 5 à 7 millions de francs CFA.
Depuis le démarrage du Programme de construction des logements sociaux, plusieurs ménages à revenus intermédiaires ont pu bénéficier de l'appui de l'Etat à travers le Fonds au logement social (FOLOS) qui permet de subventionner le taux d'intérêt du crédit acquéreur jusqu'à hauteur de 5%., selon le ministère.
Malgré ces efforts, l'accès à un logement social était difficile pour certains ménages aux faibles revenus.
Avec les nouvelles mesures gouvernementales, « bon nombre de ceux qui s'étaient inscrits pour bénéficier de ces logements ne remplissaient plus la condition d'éligibilité.
D'où la relecture du décret, pour donner plus de chance à toute personne ayant un revenu compris cette fois-ci, entre un à huit fois le SMIG, de profiter des logements mis à leur disposition », selon le ministre de l'habitat et de l'urbanisme, Yacouba Barry.
A ce jour, déclare le ministre, 1976 logements sociaux et économiques ont été réalisés. 1019 ont été attribués à la cité de Bassinko, 957 sont en cours d'attribution ainsi que 638 en cours de réalisation.