Les habitants du secteur n°27 dans l’arrondissement n°6 de Ouagadougou pourront, dans les jours à venir, se faire soigner dans leur Centre de santé et de promotion sociale (CSPS). En effet, dans la mise en œuvre du Programme socioéconomique d’urgence de la Transition (PSUT), la commune de Ouagadougou bénéficie de deux CSPS dont un au secteur n°27 et l’autre à Bassinko. Le mardi 1er décembre 2015, le ministre de la Santé, Amédée Prosper Djiguimdé est allé constater la réalisation du centre de santé du secteur n°27. Il se compose, entre autres, d’un dispensaire, d’une maternité, de trois logements, d’un autre bâtiment abritant la pharmacie, le magasin et la caisse. Tous les travaux sont presque terminés et les maçons s’affairaient aux dernières retouches. Le ministre a félicité l’équipe du PSUT et les entreprises en charge des travaux pour la parfaite construction de ce CSPS. « Nous sommes véritablement satisfaits et je pense que d’ici deux semaines, on doit commencer à recevoir les premiers patients. Toutes les dispositions ont été prises pour que les équipements et le mobilier soient dans ce centre dans les délais », s’est-il réjoui. Pour lui, cette formation sanitaire était nécessaire dans ce secteur, car a-t-il dit, il n’est pas admissible que des populations parcourent cinq à six kilomètres dans la ville de Ouagadougou pour avoir des soins. Et c’est avec fierté que Vincent Raogo Sam, habitant du secteur a traduit la reconnaissance de la population au gouvernement pour le choix porté sur son quartier pour l’implantation de la formation sanitaire. Il a invité les habitants à fréquenter et à entretenir ce centre. Et Marie Solange Legma d’ajouter que sans la santé, l’homme ne peut rien faire. Elle a exhorté ses coépouses à fréquenter les services pour que le planning familial soit une réalité. « Tout est devenu cher dans la vie. Il ne suffit pas de mettre au monde un enfant, il faut pouvoir l’entretenir. Donc la planification familiale est nécessaire », a-t-elle attesté.
Adama SEDGO