Entretien routier : La RN24, Dori-Sebba, coûtera près de 2 milliards

| 05.12.2016
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Le chantier du projet CU9 (Koupèla-Tenkodogo-Bittou-frontière du Togo), à reçu le vendredi 22 avril 2016, la visite du ministre des infrastructures, Éric W. Bougouma. Sur place, le ministre à constaté que les travaux avancent bien dans l'ensemble malgré quelques difficultés. M. Bougouma à exhorté l'entreprise à respecter les delais contractuels. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© Ministère
Le chantier du projet CU9 (Koupèla-Tenkodogo-Bittou-frontière du Togo), à reçu le vendredi 22 avril 2016, la visite du ministre des infrastructures, Éric W. Bougouma. Sur place, le ministre à constaté que les travaux avancent bien dans l'ensemble malgré quelques difficultés. M. Bougouma à exhorté l'entreprise à respecter les delais contractuels. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Le ministre des infrastructures, Eric Bougouma, a procédé le vendredi 2 décembre 2016, à Dori, dans la province du Séno, au lancement officiel des travaux d’entretien périodique de la route nationale n° 24 (RN24) entre Dori et Sebba. Ce tronçon, long de 90 km, va coûter 1 982 865 746 F CFA. La cérémonie a été placée, sous le patronage du Premier ministre, Paul Kaba Thiéba.


Dans environ 10 mois, ce ne sera plus qu’un mauvais souvenir pour les populations de la province du Séno, et celles du Yaga qui bravaient le mauvais état de la route n°24 pour vaquer à leurs différentes occupations. En effet, le ministre des infrastructures, Eric Bougouma, a procédé au lancement officiel des travaux d’entretien de cette route n°24, reliant Dori à Sebba, le vendredi 2 décembre 2016. Ce tronçon, long de 90 km, fait partie du plan quinquennal du gouvernement pour l’entretien périodique des routes du réseau classé et ce, depuis 2012. Cela permettra de désenclaver les zones de production agropastorale, afin de permettre la valorisation des ressources produites et accroître par la même occasion, le revenu des populations rurales. Selon le ministre des infrastructures, Eric Bougouma, ce projet entre dans le cadre de la mise en œuvre du Programme national routier (PNR) qui est une des composantes du Plan national de développement économique et social (PNDES). Il est composé de quatre autres projets d’entretien périodique dont ceux de Banfora, Yako, Dori et prochainement Fara. Le projet de la route n°24, Dori-Sempelga-Sebba, est composé de deux lots. Le premier lot porte sur les ouvrages de franchissement. Ce sont en tout, 70 dalots qui seront construits et coûteront 659 688 735 FCFA. L’autre lot concerne la chaussée elle-même dont le montant est de 1 323 000 000 F CFA. Le coût total du projet est de 1 982 865 746 F CFA. Les entreprises retenues pour l’exécution des travaux sont le groupement d’entreprise GTB/ETPS pour la chaussée et l’entreprise SEBWA/EBOMAF, pour la construction des dalots. A en croire le ministre Eric Bougouma, le gouvernement est fidèle à ses engagements et en une année, il aura réussi à poser des actes concrets. A côté de ce projet, le ministre a fait savoir que la piste Sempelga-Ouro, longue de 27,80 km, va être aussi aménagée cette année, afin de faciliter le désenclavement de cette partie de la région. Pour ce qui concerne le projet de la route Gorom-Gorom-Tambao, le ministre a laissé entendre que le gouvernement prendra ses responsabilités et il sera exécuté très rapidement, car à l’entendre, la mine de Tambao représente un grand enjeu économique, financier et social pour le pays. Quant à la route Dori-Arbinda-Djibo-Ouahigouya, le projet est déjà en marche, puisque les ressources ont déjà été mobilisées pour la route Ouahigouya-Djibo et débutera, l’année prochaine. Pour le programme 2017, Eric Bougouma a informé que les pistes suivantes : Oursi-Soukoundou, dans la province de l’Oudalan, Gorgadji-Tasmakat, dans la province du Séno, Arbinda-Gassiliki, dans la province du Soum et Boundoro-Tankoungounadié, dans la province du Yaga, ont déjà été adoptées en conseil des ministres pour les études. Aux entreprises retenues pour l’exécution des travaux, le ministre a rappelé qu’ils seront exigeants sur le respect des délais. «La rupture, ce n’est pas seulement les paroles, mais cela peut aller jusqu’au retrait des marchés, si nous constatons qu’on a rassemblé les populations de Dori pour les flatter, pour que des entreprises viennent bâcler le travail et retourner chez elles», a averti Eric Bougouma. Avant d’ajouter que la mission de contrôle y veillera. En prenant la parole à son tour, le maire de la commune de Dori, Aziz Diallo, a salué cette initiative du gouvernement. Car selon lui, l’état assez difficile de la voie a eu un effet néfaste sur la vie des populations. «L’emprunter pour se rendre à Sebba est un vrai parcours du combattant. Arriver à Sempelga, il est nécessaire de contrôler la pression des pneus des engins mais aussi, de renouveler les bénédictions pour la suite du trajet plus chaotique», a-t-il expliqué. Une situation qui a eu comme conséquence, un renchérissement des prix des produits, le long de l’axe, un ralentissement des échanges commerciaux et les bandits de grands chemins qui profitent de l’état de la route, pour dépouiller les populations de leurs biens. Mamoudou Cissé, le représentant des bénéficiaires, a remercié le gouvernement et a souhaité que la route Dori-Sebba aille au-delà de la frontière du Niger.

Pélagie OUEDRAOGO

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