« Les Etats africains se font concurrence pour attirer les investissements dont ils ont besoin pour stimuler le développement économique. Mais, la plupart des pays doivent renforcer considérablement la gouvernance des droits fonciers pour créer un environnement stable et attractif propice aux investissements », a expliqué le président de TMP Systems, Lou Munden, selon des propos rapportés par l’Agence de Presse sénégalaise.
« Les entreprises et les investisseurs, de plus en plus conscients des risques financiers et d’atteinte à la réputation générés par la capacité des droits fonciers, doivent s’efforcer d’identifier et de résoudre ces défis inhérents aux investissements en marchés émergents », a-t-il ajouté, avant de recommander aux entreprises « une approche plus opérationnelle que financière dans la gestion du risque foncier ».
Pour parvenir à ces conclusions, les équipes du RRI ont étudié 400 cas sur les risques liés aux conflits fonciers dans huit pays, en l’occurrence le Sénégal, la République du Congo, la RDC, l'Ouganda, le Burkina Faso, le Ghana, le Nigeria, et le Liberia.
La coalition RRI est formée par un groupe de partenaires et réseaux affiliés qui défendent les droits fonciers et forestiers des peuples autochtones et des communautés locales. Présente dans près de 20 pays en Afrique, en Asie et en Amérique latine, elle encourage une plus forte mobilisation et des actions plus nombreuses à l’échelle mondiale, concernant la réforme des régimes fonciers, des politiques et des marchés en faveur des pauvres, comme le précise son site officiel.
Souha Touré