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Bitumage de la route Kongoussi-Djibo : Carton jaune du ministre Bougouma à l’entreprise OK/SGTM/GC

| 22.05.2017
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Le chantier du projet CU9 (Koupèla-Tenkodogo-Bittou-frontière du Togo), à reçu le vendredi 22 avril 2016, la visite du ministre des infrastructures, Éric W. Bougouma. Sur place, le ministre à constaté que les travaux avancent bien dans l'ensemble malgré quelques difficultés. M. Bougouma à exhorté l'entreprise à respecter les delais contractuels. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© Ministère
Le chantier du projet CU9 (Koupèla-Tenkodogo-Bittou-frontière du Togo), à reçu le vendredi 22 avril 2016, la visite du ministre des infrastructures, Éric W. Bougouma. Sur place, le ministre à constaté que les travaux avancent bien dans l'ensemble malgré quelques difficultés. M. Bougouma à exhorté l'entreprise à respecter les delais contractuels. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Le ministre des infrastructures, Eric Bougouma, était sur le chantier de bitumage de la route nationale (RN 22) Kongoussi-Djibo, le vendredi 19 mai 2017. Il s’est dit satisfait de l’évolution globale des travaux, à la fin de la visite.

La réalisation des infrastructures fait partie des projets prioritaires du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. A travers son ministre des infrastructures, Eric Bougouma, il a déjà procédé au lancement de certaines routes parmi lesquelles la route nationale (RN 22) Kongoussi-Djibo. Afin de constater l’avancement des travaux sur ce tronçon, il a mandaté son ministre qui s’est rendu sur le chantier, le vendredi 19 mai 2017. Après près de 8 mois d’exécution des travaux, le ministre des infrastructures s’est dit satisfait de l’avancement global des travaux, même si à certains endroits, l’exécution piétine. C’est le cas du premier tronçon, long de 16 kilomètres, qui relie Kongoussi à Yargo. Confiée à l’entreprise OK/SGTM/GC, l’exécution dudit tronçon dont les travaux devraient normalement démarrer en octobre 2016, a malheureusement accusé un retard de près de trois mois, a confié le directeur des travaux, Issa Ouédraogo. Ce retard se justifie par le manque de moyens humains, le retard dans les payements des décomptes et de la prise en charge des travaux de génie civil, selon lui. Il faut reconnaître que malgré le retard qui est effectif, l’on peut constater quelques réalisations sur le terrain. Issa Ouédraogo évalue le taux d’exécution des travaux à 13, 83%. Si le ministre en charge des infrastructures est exigeant sur le respect du délai d’exécution, le directeur des travaux n’est pas pour autant inquiet. Sûr de sa capacité à respecter l’engagement pris auprès des autorités, il a rassuré le patron des infrastructures des nouvelles dispositions qui ont été prises par son équipe, pour rattraper le retard et finir les travaux dans les meilleurs délais, soit le 15 juin 2017.

Pour ce qui est du second tronçon Yargo-Djibo, long de 80 kilomètres et dont l’exécution a été confiée à l’entreprise SONAF, le constat fait par Eric Bougouma, est l’avancée significative des travaux. L’ensemble de la distance concernée est en chantier. Construction de dalles, de ponts, des déviations, des caniveaux sont les activités que l’on voit, tout au long du deuxième tronçon. En plus de ces réalisations, l’entreprise SONAF a réalisé des forages au profit des populations, conformément aux prescriptions du contrat. Le directeur des travaux, Haadi Traoré, évalue l’avancement physique global des travaux à 23 %. De façon détaillée, il a estimé l’exécution à 50,62%, 37,2 % pour le terrassement, 25 % pour les ouvrages hydrauliques. Si sur le présent tronçon, les travaux avancent nettement mieux que sur le premier, cela ne signifie pas que des difficultés n’existent pas. Si on en croit le directeur des travaux, son équipe sur le chantier est confrontée à des difficultés dont la plus préoccupante reste la sécurité. Il a en effet, insisté sur l’insécurité qui règne dans la zone de Djibo et a plaidé pour la présence des forces de sécurité sur le chantier, qui auront pour mission d’assurer la sécurité des hommes sur le terrain, des matériels, des ouvrages déjà construits. En plus du problème sécuritaire, le responsable des travaux a relevé des difficultés liées au retard dans la mobilisation des concasseurs, pour la production des granulats et la revue du marché, après appropriation des plans d’exécution.

Après avoir apprécié positivement l’avancement général des travaux, le ministre des infrastructures, Eric Bougouma, a invité les premiers responsables de la SONAF à continuer dans la même dynamique. Quant à l’entreprise OK/SGTM/GC, il a aussi invité ses responsables à prendre au sérieux les avertissements et la mise en demeure qui a été portée à l’encontre de l’entreprise, afin de redoubler d’ardeur au travail pour finir les travaux à temps. Il faut rappeler que face au retard accusé dans l’exécution du tronçon Kongoussi-Yargo, le maître d’ouvrage qui n’est autre que le Ministère des infrastructures, a adressé à l’entreprise OK/SGTM/GC, deux avertissements et une mise en demeure pour résorber le retard enregistré.

Il est également important de souligner que le délai d’exécution du chantier Kongoussi-Yargo, en cours de réalisation par l’entreprise OK/SGTM/GC, est de 18 mois avec un coût estimé à 4 502 979 633 francs CFA. Quant au tronçon Yargo-Djibo confié à l’entreprise SONAF, le délai d’exécution est de 24 mois avec un coût de 16 479 733 600 francs CFA .

Thierry AGBODJAN (Stagiaire)

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