«La taxe sur les boissons alcoolisées, notamment la bière, n’est pas une nouvelle taxe. Elle existe déjà, elle existera et elle a été revue à la hausse de 25 à 30%. Aujourd’hui, il n’est pas question de répercuter au consommateur la hausse de cette taxe» a déclaré le DG de la Brakina.
En raison de son rôle d’entreprise citoyenne, c’est la contribution complémentaire de la société au développement du pays. «Ces derniers jours plus particulièrement, tout le monde se rend compte des besoins du pays en terme de santé, de routes, d’écoles, etc. Donc, c’est notre contribution au redémarrage économique du pays. Il n’est pas prévu à court terme d’augmentation de prix», a appuyé Marc Pozmentier.
Combien la société va ‘’perdre’’ pour maintenir le prix? «Sur une année pleine, cela va coûter entre un milliard trois et un milliard sept cent millions» a révélé le DG de la Brakina. Poursuivant, il a dit comprendre, sans pour autant être forcément d’accord, que le gouvernement se tourne vers les opérateurs économiques qui ont une rigueur fiscale. «Nous ne cachons rien, tout est déclaré. Sur 2015, entre impôts et taxes, nous avons reversé à l’Etat environ trente milliards; la Brakina a collecté pour le compte de l’Etat vingt-cinq milliards de francs de TVA et, nous avons réalisé en parallèle près de vingt-six milliards d’investissements en 2015. Nous poursuivons notre programme d’investissement pour maintenir notre outil industriel non seulement en terme de capacités et surtout en terme de modernisation» s’est félicité Marc Pozmentier.
Courant cette année 2016, face à la concurrence déloyale que lui livrent les fraudeurs qui font entrer des boissons d’origines diverses à des prix improbables, la Brakina a été obligée de remettre au goût du jour la production des produits Youki. «Nous avons souhaité riposter avec un Youki Orange qui est vendu moins cher que le Fanta Orange. Ces produits Youki sont en train de bousculer ceux rentrés frauduleusement sur le territoire à tel point que nous avons été surpris par la rapidité avec laquelle le consommateur burkinabè a accepté le produit» a expliqué Marc Pozmentier.
Hidogo