L’adoption de la loi par les députés burkinabè vient parachever un processus d’augmentation de la fiscalité appliquée aux boissons alcoolisées initié en avril dernier et dont la bière était jusque-là exemptée. D’après les dirigeants burkinabè, cette augmentation ne devrait pas impacter le prix final du produit. Cependant, Adama Badolo, directeur général des impôts du Burkina Faso, indique qu’aucune négociation n’a été menée avec les brasseurs pour s’assurer que cette hausse de la taxe ne serait pas répercutée sur le prix au consommateur.

Dans un effort destiné à accroître les recettes du pays, l’exécutif a également décidé de mettre en place de nouvelles taxes sur les véhicules, la propriété foncière, les paris et les jeux de hasard.

Aaron Akinocho