BRAKINA: «La crise est derrière nous», dixit Marc Pozmentier

| 20.07.2015
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Marc Pozementier - Directeur général de la BRAKINA
© DR / Autre Presse
Marc Pozementier - Directeur général de la BRAKINA
Plus de cinq mois après la crise aigüe qui l'a secouée, la BRAKINA respire la pleine forme, en dépit des menaces sécuritaires et du dernier incendie qui a ravagé les groupes électrogènes de relai. Pour avoir une idée de l'état de la santé de cette société, nous avons rencontré son directeur général, Marc Pozmentier, qui nous a accordé un entretien.


Le DG, Marc Pozmentier, interpelle les autorités à se saisir des menaces sécuritaires

C'est un Directeur général visiblement détendu que nous avons vu en cette matinée du jeudi 16 juillet 2105. Installé dans son bureau, à notre vue il nous demande l'objet de cette visite. Explication donnée, l'homme nous fait un exposé de la situation: «En ce moment précis, je puis vous assurer que la crise dont nous avons tous déploré la survenue est derrière nous. C'est tout à fait normal que dans la vie de toute entreprise, il y ait des moments de tension, l'important, c'est ce qui est fait pour en sortir avec moins de dégâts majeurs. Mais nous avons été tous soulagé par l'intervention du PDG, Pierre Castel, qui en collaboration avec les autorités du pays est venu comprendre et résoudre la crise», explique-t-il.

Selon les confidences du patron de la nationale des brasseries, aujourd'hui, les difficultés qui freinent les activités et qui constituent une épine aux pieds des industriels de Kossodo reste l'insécurité grandissante, les problèmes de fourniture en électricité mais aussi en eau, afin de faciliter la production.

Pour ce qui est de l'insécurité, M. Pozmentier évoque la nécessité pour les autorités communales de se saisir du problème, en prenant le taureau par les cornes pour les soulager des attaques de bandits. Des patrouilles s'effectuant déjà dans ce sens, il souhaite pour le long terme, la mise en place d'une brigade pour ce «gros village qu'est la Zone industrielle de Kossodo». Aux yeux du DG, cela est indispensable dans la mesure où cette zone est l'un des poumons économiques du pays.

Quant à l'énergie, principale matière première en industrie, l'insuffisance de sa fourniture par la SONABEL contraint les sociétés à se doter de groupes électrogènes. C'est ainsi qu'est survenu en juin dernier, l'incendie des groupes électrogènes entrainant un ralentissement des activités. Le rapport de l'enquête étant toujours attendu, on ignore jusque-là les raisons de cet incendie qui a occasionné des pertes d'environ 2 milliards.

Relookage

Comme de coutume, la BRAKINA procède à un nouvel habillage de ses boissons. Cette année, cette innovation concerne les boissons de type Guinness, Beaufort et Flag. Comme explication à ces innovations, le Directeur général mentionne que «tout évolue, il nous faut être dans cette dynamique». Pour satisfaire ses consommateurs, une chaîne de production a été installée à Bobo, avec comme capacité de rendement 20% de la production total. Il s'agit essentiellement de l'eau minérale Laafi, la boisson gazeuse en PET et de la bière. A ce jour, la production s'évalue à 400 milles bouteilles par jour. Aussi, tient-il à rassurer les consommateurs que tout est mis en œuvre pour leur satisfaction et leur santé.

W. DAVY

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