Pour le président de l'Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPC-B) Karim Traoré, cette rencontre a pour but de réagir au document qui leur est parvenu, dénonçant la mauvaise gestion de la structure.«Nous avons réuni les membres de l'UNPC-B ce matin pour répondre aux faits qu'on nous reproche dans ce document» a-t-il laissé entendre. Selon lui, le document est parvenu par voie non-officielle, car il a été trouvé au sein des locaux de la structure, à même le sol. Le document dénonce la mauvaise gestion de l'UNPC-B, sa politisation, ses licenciements abusifs ... M. Traoré a déclaré qu'il était nécessaire de convoquer les membres de l'Union pour les informer de la situation. Il a indiqué que l'UNPC-B est une structure organisée, régie par des textes:«Nous dirigeons l'UNPC-B en fonction de son statut et les textes définissant son fonctionnement. Je pense que force reste toujours la loi; ces accusations sont nulles et non-avenues», a-t-il expliqué. De plus, il a rappelé que s'il y a des accusations, il faut que les auteurs suivent les voies prévues par les textes de l'UNPC-B. Face aux faits énoncés, Karim Traoré dit avoir saisi le comité de contrôle pour vérifier la véracité des accusations que l'on impute à l'organe dirigeant. Pour le membre du Contrôle de l'UNPC-B Matihé Idogo, au regard des allégations faites dans le document, le comité a procédé à des vérifications. Ainsi, le comité n'a rien trouvé permettant de parler de mauvaise gestion ou de détournement de fonds au profit des actions non prévues par les textes de l'Union.
Evariste YODA
Marie Ange DIALLO
(Stagiaire)