Signature d’accord de financement entre l’USAID et le CILSS : plus de 2 milliards alloués aux activités de la CEDEAO

| 08.04.2016
Réagir
Signature d’accord de financement entre l’USAID et le CILSS : plus de 2 milliards alloués aux activités de la CEDEAO
© DR / Autre Presse
Signature d’accord de financement entre l’USAID et le CILSS : plus de 2 milliards alloués aux activités de la CEDEAO
L’Agence américaine pour le développement international (USAID) a signé, avec le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILS), un accord de financement de 300 millions 600 mille dollars US soit 2, 4 milliards de francs CFA, ce jeudi 07 avril 2016. Ce financement vise à appuyer la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dans ses différentes activités. La cérémonie a eu lieu dans l’enceinte de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique, en présence des partenaires.


La signature de cet accord de financement s’inscrit dans le cadre de la collaboration qui existe entre le gouvernement américain, à travers l’USAID et le CILSS, depuis plus de 40 ans. Selon l’ambassadeur des USA, Tulinabo Mushingi, c’est en tant qu’acteur majeur dans la sous-région en matière de renforcement des bases de la bonne gouvernance et d’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que la résilience des populations sahéliennes, que les Etats-Unis, à travers l’USAID, octroient ce financement. «Cet appui à la CEDEAO permettra à n’en pas douter de renforcer ses capacités opérationnelles au grand bonheur des populations du Sahel en général, et celles du Burkina en particulier», a-t-il ajouté.

Pour le directeur de la mission de l’USAID/Afrique de l’Ouest, Alex Deprez, le choix de ces organisations s’explique également par leur approche de travail. Ce qui les intéresse, «c’est une approche commune, où chacun contribue mais ne le fait qu’en équipe». Ainsi, en choisissant le CILSS et la CEDEAO qui travaillent d’une façon commune sur les problèmes communs de la région, l’approche, est que les pays sahéliens s’unissent pour lutter et éliminer la faim et la pauvreté dans le sahel.

L’utilisation de ce financement américain est dédiée aux secteurs de l’agriculture, du commerce et de la recherche. Pour le directeur exécutif du CILSS, Djimé Adoum, le financement va à l’endroit des populations qui cherchent à se forger un avenir meilleur sur la sueur issue des travaux de la modernisation de secteurs de production agro-Silvio-pastorale et halieutique. Tout en exprimant la gratitude du CILSS au gouvernement américain, il a invité la presse à tenir pour responsable son institution ainsi que tous les intervenants dans la chaîne de l’atteinte des résultats escomptés. Il s’agit, pour M. Adoum d’aller rapidement à la modernisation du secteur de production pour permettre de:

  • produire suffisamment afin que les populations puissent manger à leur faim;
  • produire en abondance pour créer des richesses et de l’emploi afin que les jeunes qui sortent des écoles avec des diplômes, puissent trouver leur compte;
  • produire afin de faire de la sous-région, une zone où il fait très bon vivre.

Cet appui s’articule entre autres, sur de grands axes tels que:

  • le renforcement des capacités de gouvernance de la Direction de l’agriculture et du développement rural (DARD) de la CEDEAO;
  • le soutien à la Douane et au département en charge du secteur privé et de la libre circulation ainsi que le développement de l’Industrie et du Secteur privé afin de renforcer leur capacité de gouvernance en termes de politique commercial, et l’harmonisation des règles et normes agro-alimentaires.

Les partenaires présents à la cérémonie de signatureCe financement s’étend sur une durée de cinq ans. Les donateurs attendent du CILSS qu’il mettre à profit cet accompagnement et donne des résultats, qu’il continue de produire «les résultats saillants» et fasse une différence dans la vie du peuple sahélien, notamment celui du Burkina Faso. L’ambassadeur Mushingi a conclu en disant que le gouvernement américain est fier de son accompagnement pour l’amélioration du bien-être des populations et entend poursuivre sa collaboration.

Lydie Poda

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité