Promotion du riz national : « Le meilleur riz, c’est celui produit au Burkina » selon Lassina Berthé, président du CIR-B

| 18.11.2015
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Promotion du riz national : « Le meilleur riz, c’est celui produit au Burkina » selon Lassina Berthé, président du CIR-B
© DR / Autre Presse
Promotion du riz national : « Le meilleur riz, c’est celui produit au Burkina » selon Lassina Berthé, président du CIR-B
Restituer l’évaluation des effets et impacts induits par la campagne de masse multimédia sur la commercialisation et la consommation du riz national auprès des consommateurs, des commerçants et des unités de transformation. C’est ce à quoi constituait la rencontre entre les acteurs du Comité interprofessionnel du riz du Burkina (CIR-B) le lundi 16 octobre 2015 à l’Hôtel Dioulasso-bâ de Bobo-Dioulasso.


En effet, à l’issue des enquêtes menées par les membres du CIR-B grâce aux différents médias à savoir la télévision, la radio, la presse écrite et les affiches comme l’a souligné Compaoré Célestin, Consultant/PDA, il ressort que sur 400 consommateurs du riz national, 309 déclarent avoir eu l’information grâce à la campagne multimédia contre 91. Quant à la production, elle est passée de 195 102 tonnes en 2008 à 305 382 tonnes en 2014.

Compte tenu des contraintes auxquelles les acteurs de cette filière font face, le CIRB suivant le plan d’action de l’ANaCoR-BF a pris l’engagement de les accompagner. L’étude menée s’est déroulée pendant 45 jours. Elle a concerné 100 consommateurs à Bobo, 100 au niveau de Ouagadougou, 50 à Gaoua, 50 à Ouahigouya, 50 à Fada et 50 à Tenkodogo. Les unités de transformation de Bagré, Banzon, Mogtéodo et Bama étaient ciblées. A cet effet, les résultats ont montré que le volume initial de vente hebdomadaire chez les commerçants demi-grossistes/détaillants est de 16,65 %. On peut donc affirmer que la campagne multimédia a eu des effets sur les volumes de vente et de transformation du riz national. Le président a témoigné la satisfaction du comité. Cependant, ils ont enregistré des chiffres inquiétants, qui résultent des difficultés liées à la mise au marché du riz produit au Burkina. De façon récurrente, on constate la méconnaissance du riz par les consommateurs à cause de la faiblesse de promotion.

Comment amener la population à accepter le riz national ?

La campagne multimédia exécutée à travers les conférences de presse, les diffusions de spots radio et télé, des affichages sur le territoire national, la diffusion de film documentaire de 26 mn concernant le riz du pays avait pour objectif non seulement de faire connaître le produit à la population, mais aussi encourager à la consommation. Aussi, si 2 % de la population ont pu relever la faible organisation des commerçants, 27 % les difficultés à la préparation, 13 % la mauvaise qualité du riz, 15 % ont plutôt marqué la faible quantité à la préparation par rapport aux autres riz. En plus, 40 % estime que le prix est exhaustif. C’est pourquoi Mme Sagnon pense qu’il conviendra de tendre vers l’amélioration de la qualité du riz qu’ils proposent aux consommateurs afin de le maintenir sur le marché. Veillez au respect de la conservation et au conditionnement du riz vendu. Ensuite, mettre en exergue le riz national lorsque les sacs sont exposés devant les boutiques, promouvoir la consommation auprès des clients ; répertorier l’ensemble des commerçants de riz national et les points de vente sur les 13 régions du Burkina. Enfin, renforcer l’implication des acteurs à la base, notamment les producteurs, les unités de transformation, les commerçants et les transporteurs dans la préparation et la mise en œuvre de la campagne multimédia ; apporter un appui en équipements complémentaires au niveau de certains groupements ; mettre en place un dispositif d’évaluation des questions posées par les consommateurs, commerçants et autres acteurs, et développer une notice sur la cuisson du riz (blanc et étuvé) au profit des consommateurs.

Gisèle SANOU/Stagiaire

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