Production cotonnière au Burkina Faso

| 05.03.2015
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Mercy Tembon - Représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso
© DR / Autre Presse
Mercy Tembon - Représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso
La représentante-résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso, Mercy Tembon, a visité la plus grande usine de la Société des fibres textiles du Burkina (SOFITEX), le vendredi 27 février 2015 à Bobo-Dioulasso.

Impressionnée, elle a salué le professionnalisme de la société.

La représentante-résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso, Mercy Tembon, était à l'usine Bobo III de la Société des fibres textiles du Burkina (SOFITEX). Une visite motivée, selon elle, par le fait que le coton est l'une des sources de revenu du Burkina Faso. « Si on regarde les recettes que le coton apporte à ce pays, c'est significatif. Pour moi, le coton est très inclusif et ça touche beaucoup de ménages. En tant que représentante de la Banque mondiale, il est important de visiter la SOFITEX pour voir concrètement ce qu'elle fait », a-t-elle déclaré. Elle a pu ainsi visiter le laboratoire de contrôle de qualité et de certification des semences, l'usine d'égrenage et le service de classement du coton, ce qui lui a permis de comprendre le processus de la culture du coton, depuis la sélection de la graine jusqu'à la production. Suivant les explications de Mme Esther Kargougou, chef du service du laboratoire, la semence compte pour 40% dans la productivité. Dans ce sens, le laboratoire fait la sélection variétale et l'expérimentation afin d'offrir aux paysans, des graines de qualité. Mme Kargougou a fait comprendre à la représentante de la Banque mondiale que les producteurs apprécient les semences produites par la SOFITEX. A l'usine d'égrenage, Mme Tembon a vu le processus, du chargement jusqu'à l'emballage du coton fini. Par jour, ce sont 1200 balles qui sont produites, soit 500 tonnes de coton égrené. La représentante de la Banque mondiale a terminé son séjour à la SOFITEX Bobo III par la visite du service de classement de coton. Là-bas, elle a pu comprendre que le coton est classé en fonction des critères qui sont entre autres, la taille de la fibre et le grade. Des pays comme le Cameroun et la Tanzanie font recours à ce laboratoire qui est certifié, a affirmé son chef Joël Ky, qui a ajouté que ce laboratoire, après un test mondial, est classé 18e sur 162. A la fin de sa visite, la représentante-résidente Mercy Tembon a déclaré qu'elle a été impressionnée par le professionnalisme de la SOFITEX et l'engagement de son personnel. Elle a par ailleurs indiqué que la Banque mondiale a toujours été aux côtés du gouvernement du Burkina Faso et partant, de la SOFITEX. « Chaque année, nous donnons un appui budgétaire au gouvernement, et la SOFITEX en est bénéficiaire », a-t-elle conclu.

Rabalyan Paul OUEDRAOGO

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