Organisme génétiquement modifié : Le Burkina un bon élève

| 18.04.2014
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Organisme génétiquement modifié : Le Burkina un bon élève
© DR / Autre Presse
Organisme génétiquement modifié : Le Burkina un bon élève
Le rapport 2013 sur la situation des cultures génétiquement modifiées a été présenté cette année par l'ISAAA (international service for the acquisition of agri-biotech application) et Burkina biotech. C'était dans un hôtel de la place en présence de certains confrères de la sous région et de Brigitte Bitta, assistante programme à ISAAA. La cérémonie était placée sous la présidence du président de l'Assemblée nationale représenté par la 5e vice-présidente de l'institution, Korotimi Séré/Ouédraogo.

La présentation du rapport de l'association biotetch sur la situation des cultures génétiquement modifiés dans le monde en collaboration avec ISAAA est devenue un rituel. Depuis 2004, l'association Burkina Biotech que dirige le professeur Alassane Séré organise un point de presse pour présenter ce rapport mais aussi pour montrer le chemin parcouru par notre pays dans ce monde de la biotechnologie. Aujourd'hui, il est indéniable que les cultures GM sont une solution pour nos braves paysans et c'est ce que le professeur Séré a fait ressortir dans son allocution avant la présentation du rapport. En effet, le Burkina Faso est l'un des pays de la sous-région à adopter les cultures génétiquement modifiées. Mais cela a été un combat de longue haleine où tous les chercheurs ont été mis à contribution. De nos jours, le terrain est balisé en ce qui concerne le coton Bt.

La présentation du rapport 2013 de l'ISAAA a été faite cette année par l'assistante programme de I'institution. Brigitte Bitta a fait noter que depuis 1996, les superficies emblavées sont passées de 1,7 millions d'hectares à plus de 175 millions dans le monde en 2013, soit une augmentation de plus 100%. Cela s'explique par l'adoption des cultures GM par des millions de fermiers en dépit des préjugés d'une part, et d'autre part des gains financiers. En effet, selon madame Bitta, de 1996 à 2013, les plantes génétiquement modifiées (GM) ont contribué entre autre à assurer la sécurité alimentaire, à augmenter les rendements etc.

Au Burkina, d'énormes progrès ont été réalisés dans le domaine des cultures génétiquement modifiées. Toute chose qui a fait dire à Brigitte que notre pays est un modèle pour les autres pays de la sous-région, notamment dans le domaine de la culture du coton Bt. En plus du coton, d'autres cultures sont en expérimentation. C'est le cas du niébé. Il est indéniable aujourd'hui que les cultures GM ont leur place au Burkina, car fatiguent moins le cultivateur et ont un grand rendement. La présentation du rapport a enregistré la présence du directeur de l'INERA qui était accompagné de ses proches collaborateurs.

Ibrahim BAYILI

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