La production nationale de riz a fortement progressé ces dernières années, passant d’environ 100 000 tonnes en 2008 à plus de 300 000 tonnes en 2015. Ainsi, le riz local occupe-t-il désormais le 4e rang des céréales cultivées dans le pays, après le sorgho, le maïs et le mil.

Cette production qui ne couvre pas la demande (475 000 tonnes/an) souffre de problème de commercialisation. Ce qui préoccupe aussi bien les producteurs, les distributeurs, les chercheurs, les partenaires techniques et financiers que les décideurs.

Face à la concurrence du riz importé d’Asie, les producteurs locaux tentent de s’organiser pour inverser la tendance et engranger une part de devises allouées à l’importation, d’environ 80 milliards de CFA par an, pour 280 000 tonnes de riz. Selon les statistiques du ministère de l’Agriculture, la demande en riz est toujours importante et s’accroît à un rythme de 4,6% par an.
Les importations devraient atteindre 600.000 tonnes en 2025.

TT/te/APA