Les investissements en matière d'hydraulique agricole doivent faire passer les terres irriguées "de 400 000 hectares à un million", a-t-il souhaité au cours d'un entretien à APA en marge de la Foire aux savoirs.

Il a déploré, par la même occasion, la non-maitrise de l'eau dans l'agriculture sahélienne.

« La maitrise de l'eau par notre agriculture est d'à peine 3 pour cent à ce jour », a notamment dénoncé le Dr Adoum .

« Nous ne pouvons pas lutter efficacement contre l'insécurité alimentaire si nous continuons de dépendre en grande partie de l'eau de pluie », a-t-il ajouté.

De même, et parlant de l'élevage, le patron du CILSS a pris l'engagement de faire « augmenter significativement les revenus des pasteurs dans un horizon de cinq à dix ans ».

Environ 200 participants venus d'Afrique de l'Ouest et de l'Est participent à cette Foire aux savoirs co-organisée par le CILSS et la FAO, et censée être un cadre d'échanges de savoirs, de bonnes pratiques en matière agricole et développement durable.

Ils plancheront durant trois jours sur le grand thème intitulé à Consolider la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l'Ouest'' avec une vingtaine de sous-thèmes sous forme d'atelier et de panels, indiquent les organisateurs.
Environ 65 % de la population du Sahel s'adonnent à l'agriculture et 40% sont confrontées à la faim et à la malnutrition.

Le CILSS est un ensemble de 13 pays d'Afrique de l'Ouest et le Tchad souvent confrontés à des problèmes de sécurité alimentaire à cause principalement de la rigueur du climat.