Les autres pays sont : Burundi, Congo, Ethiopie, Ghana, Malawi, Mali, Niger, Sénégal, Zambie, Zimbabwe.
En 2003, les pays africains s'étaient engagés à allouer au moins 10% de leurs budgets nationaux à l'agriculture et au développement rural, des secteurs – clés pour éliminer la pauvreté, bâtir une croissance sans exclusive et améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition.
Onze ans après les engagements de Maputo, alors que le 23ème sommet de l'Union Africaine qui s'est ouvert ce jeudi à Malabo, va se pencher sur le thème de «L'agriculture et la sécurité alimentaire en Afrique», le constat est que peu de pays africains ont pu tenir leurs engagements.
« Aujourd'hui, sept pays seulement ont invariablement respecté l'engagement pris dans la Déclaration de Maputo, alors que d'autres ont fait des avancées dans la bonne direction », selon une lettre ouverte de Kanayo Nwanze, le Président du Fonds international de développement agricole(FIDA) adressée aux Chefs d'Etat africains.
Le Burkina Faso a consacré au secteur agricole, 15,8% en 2008, 8,7% en 2009, 10,8% en 2010, et autour de 15%, depuis ces trois dernières années.
Pour la campagne agricole 2014-2015, le gouvernement a décidé d'y injecter environ 25 milliards de francs CFA en vue de produire 5,7 millions de tonnes de céréales.
Selon les statistiques officielles, le secteur agricole qui représente environ 40% du Produit intérieur brut (PIB), constitue l'occupation principale de plus de 86% de la population et procure des emplois et revenus à l'immense majorité de la population.