La feuille de sortie de crise de Karim Traoré à l’UNPC-B

| 24.12.2016
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Karim Traoré - Président de l'Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPC-B)
© DR / Autre Presse
Karim Traoré - Président de l'Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPC-B)
A l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPC-B), on semble avoir enfin pris conscience de la gravité de la crise qui oppose depuis des années deux camps. Surtout après que le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Antoine Attiou ait décidé de fermer le siège de l’Union à tous les deux camps. Si du côté des dénonciateurs on a déjà mis en place un bureau de transition, côté Karim Traoré on propose une feuille de route de sortie de crise ou d’ouverture, c’est selon.


Dans cette feuille de route, Karim Traoré demande à l’administration de commettre un comptable pour superviser les sorties de fonds et qui aura pour mission de s’assurer de leur conformité sur la période d’avant-élections. Pour Karim Traoré, les membres du conseil de gestion étant les seuls habilités à signer la plupart des documents de la structure, c’est pourquoi il propose qu’un élu du conseil de gestion soit présent par semaine pour accomplir cette mission. En même temps, le président du conseil de gestion qui est lui-même, sera sollicité pour la signature des contrats et conventions. Un programme de présence des élus est établi à cet effet. Mais, à y voir de près, seule la présence d’un comptable proposé par l’administration fait la différence d’avec ce qui se passait jusqu’à présent. Naturellement, les dénonciateurs ont refusé. A la dernière nouvelle, on apprend que c’est un cadre de l’Union qui va diriger l’Union jusqu’aux nouvelles élections. Au moment où vous lisez ces lignes, ce dispositif doit être fonctionnel.

Des auto-écoles dénoncent de la fraude dans un marché public

Des promoteurs d’auto-écoles ont écrit au président du Faso pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme de «actes constitutifs de fraude dans le cadre d’un marché public ». Il s’agit de la demande de propositions accélérées N°2016-01/MJFIP/SG/DMP du 05/09/2016 relative au recrutement d’auto-écoles pour la formation de 2100 jeunes dans les 13 régions du Burkina dans le cadre de l’opération Permis de conduire (OPC-2016). Pour les signataires de cette lettre adressée au président du Faso, « malgré les irrégularités contenues dans les offres des concurrents et constamment établies », l’Autorité de régulation de la commande publique « a décidé de confirmer les résultats tels qu’arrêtés par la Direction des marchés publics » du ministère de la Jeunesse, de la Formation et de l’Insertion professionnelle.

De quoi s’agit-il ? Selon les signataires, leurs concurrents qui ont été retenus « ont inséré dans leurs dossiers d’appel d’offres des références techniques d’auto-écoles qui n’ont pas signé l’accord de groupement. Or, seul l’acte de groupement lie les signataires ». En outre, toujours selon eux, « des auto-écoles qui sont écartées de la compétition pour mauvaise prestation lors des éditions passées figurent dans les dossiers des concurrents qui ont été retenus malgré l’interdiction pour eux de participer à cette demande de proposition ».

« Enfin, le plus grave selon eux, c’est que les concurrents retenus se sont faits délivrer des attestions de bonne fin d’exécution par des directions régionales alors qu’en l’espèce, seul le ministère est partie contractante avec l’association des auto-écoles pour ce qui est des six éditions passées, pouvait délivrer un tel document. De plus, ces documents, faux de par leur nature sont faux de par leur contenu car, même les auto-écoles qui n’ont pris part qu’à une édition ou deux éditions de par le passé se sont faites délivrer des attestations, après manifestation d’intérêt, pour les six éditions précédentes, soit de 2008 à 2015, alors que cela est archi faux ». C’est face à tout cela que les signataires dénoncent « l’attitude suspecte de l’administration en charge du marché dont il s’agit » et qui les « oblige à dénoncer les faits » pour que le tort soit réparé.

Résultats de l’essai vaccinal contre le paludisme RTS,S

L’Institut de recherche en Sciences de la Santé (CNRST/IRSS) du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation organise le vendredi 23 décembre 2016 à partir de 09 heures 30 minutes à Splendid Hôtel à Ouagadougou, un atelier de restitution des résultats de l’essai vaccinal contre le paludisme RTS,S.

Les objectifs de l’étude étaient d’évaluer l’efficacité du candidat vaccin sur le paludisme clinique chez les enfants âgés de 5 à 17 mois et chez les nourrissons âgés de 6 à 12 semaines, l’efficacité protectrice de RTS, S/AS01E contre le paludisme clinique provoqué par P. falciparum chez des enfants âgés de 5 à 17 mois au moment de la 1èredose, et l’efficacité protectrice de RTS,S/AS01E contre le paludisme clinique provoqué par P. falciparum chez des enfants âgés de 6 à 12 semaines au moment de la 1ère dose et qui ont reçu le vaccin en co-administration avec les antigènes DTPwHepB/Hib (TritanrixHepB/Hib) et VPO (vaccin oral contre la polio).

Report CASEM des Affaires étrangères

Compte tenu du report du conseil des Ministres pour le jeudi 22 décembre 2016, le 1er Conseil d'Administration du Secteur Ministériel (CASEM) du Ministère des Affaires étrangères qui était prévu du 22 au 23 décembre 2016, à Koudougou, à Excellence Hôtel est reporté du 23 au 24 décembre 2016, à Koudougou, à Dima Hôtel.

La cérémonie d'ouverture : vendredi 23 décembre 2016, à 9 heures, à Dima Hôtel.

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