Environ quatre-cents (400) représentants des producteurs des domaines de l'agriculture, de l'hydraulique et de la recherche des 13 régions du Burkina Faso ont pris part à leur atelier sectoriel de la Journée nationale du paysan (JNP) à l'Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Fada, ce 10 avril 2014. Ensemble, ils ont mené la réflexion sur le thème : « Opportunités et contraintes de la transformation agro-alimentaire au Burkina Faso : quelles stratégies pour des solutions durables ? ». La rencontre a été coprésidée par le gouverneur de la région du Centre-Est, Ousmane Traoré, celui du Centre-Sud, Laurent Lamine Traoré, le conseiller technique du ministre de l'Agriculture, Issaka Dermé et le président de l'Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPCB), Karim Traoré.
De manière globale, il était question pour les producteurs, de voir comment ils peuvent contribuer à renforcer la chaîne des valeurs ajoutées des produits agricoles par « l'établissement d'un lien étroit » entre les opérations de production et de consommation des différentes filières.Pour ce faire, ils ont entre autres activités, dressé l'état des lieux de la transformation agroalimentaire au Burkina, essayé recenser les forces et les faiblesses de cette transformation, formulé des recommandations pour corriger certains aspects, déterminé les mesures d'accompagnement nécessaires pour la transformation et fait des propositions d'engagements pour cette 17e édition de la JNP. Par ailleurs, les travaux de l'atelier qui étaient basés sur les conclusions des fora régionaux, organisés antérieurement en prélude à la JNP, ont servi de cadre pour les producteurs de ces trois secteurs de préparer les questions qu'ils vont poser au chef de l'Etat lors des échanges directs, prévus le samedi 12 avril prochain. Les producteurs chargés de présenter les résultats des travaux et ceux qui devront poser les questions au président du Faso et aux membres du gouvernement à l'occasion de ces échanges ont aussi été désignés, afin qu'ils se préparent en conséquence à l'exercice. Egrenant le chapelet des contraintes auxquelles la transformation agroalimentaire se trouve confrontée, les participants ont évoqué celles liées à l'approvisionnement en matières premières, à des aspects politicoéconomiques se rapportant aux ressources, à l'insuffisance de connaissances technologiques des entrepreneurs, à la conservation et à la commercialisation des produits.

Daniel ZONGO
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