« Le grand secret de la réussite de l'agriculture israélienne moderne, c'est les liens étroits et quotidiens entre la recherche scientifique, les laboratoires, le producteur sur le terrain et le service de vulgarisation», a déclaré hier vendredi, Nina Lehmann du ministère de l'Agriculture israélienne assistée de son compatriote Omer Benny du ministère des Affaires étrangères au cours d'une conférence sur l'agriculture.

Présente au Burkina Faso pour une semaine dans le cadre de la coopération trilatérale : Burkina Faso-Israël-Allemagne, Nina Lehmann a expliqué que dans son pays « les producteurs peuvent avoir au quotidien les dernières technologies agricoles pour améliorer la production et intensifier les résultats et les rendements ».

Ces performances dans le domaine de l'agriculture, ont été atteintes « grâce à un travail assez difficile qui a duré longtemps » a-t-elle expliqué à travers une projection vidéo.

L'assistance a découvert que dans un pays à faible quantité d'eau comme l'Israël, la population a développé l'irrigation goutte à goutte qui a permis une utilisation rationnelle et utile de l'eau.

Des moyens pour la protection de l'agriculture contre les risques environnementaux ont été développés, des filets de couleurs différentes pour le contrôle de la croissance végétale ont été crée, la maîtrise du climat et de la croissance a été opérée.

Ces actions entamées dès le début des années 50 ont boosté la productivité agricole du pays au cours des années suivantes.

« Si en 1955, une personne qui faisait l'agriculture, arrivait à nourrir une quinzaine de personnes, aujourd'hui elle peut nourrir plus d'une centaine de personnes » a expliqué Nina Lehmann.

Le Burkina Faso dont 80% des 17 millions d'habitants vit de l'agriculture, alterne cependant bonne et mauvaise campagne, à cause des caprices climatiques.

Dans le cadre de la coopération trilatérale : Burkina Faso-Israël-Allemagne, les israéliens envisagent le renforcement des capacités professionnelles des agriculteurs burkinabè pour l'amélioration des conditions de vie des villageois et des producteurs agricoles.

« Nous allons renforcer nos liens de coopération avec l'Institut de l'Environnement et de Recherches Agricoles (INERA) qui est l'équivalent du service de vulgarisation chez nous en Israël. Nous allons développer le dialogue de vulgarisation avec la ferme de Matroukou (Centre Agricole Polyvalent deMatroukou de Bobo-Dioulasso) » a expliqué Omer Benny.

Agence d'information du Burkina
wis/taa