Foire internationale de Bobo-Dioulasso : L’émergence africaine à travers la chaîne agroalimentaire

| 27.03.2017
Réagir
Visite des galeries marchandes du FESPACO 2017Inades-Formation Burkina, au nom de la Coalition pour la Protection du Patrimoine Génétique Africain (COPAGEN Régionale), accompagne la participation d’organisations féminines de transformation de « vivres de souveraineté » à la Foire Internationale de Bobo Dioulasso (FIBO). Cet événement se déroule dans la cité de Sya du 25 mars au 01 avril 2017 sur le site de la Semaine Nationale de la Culture (SNC).
© Inades-Formation Burkina
Visite des galeries marchandes du FESPACO 2017Inades-Formation Burkina, au nom de la Coalition pour la Protection du Patrimoine Génétique Africain (COPAGEN Régionale), accompagne la participation d’organisations féminines de transformation de « vivres de souveraineté » à la Foire Internationale de Bobo Dioulasso (FIBO). Cet événement se déroule dans la cité de Sya du 25 mars au 01 avril 2017 sur le site de la Semaine Nationale de la Culture (SNC).
Du 25 mars au 1er avril 2017, la capitale économique du Burkina abrite la 6ème édition de la Foire internationale de Bobo-Dioulasso (FIBO). La cérémonie officielle d’ouverture de cette biennale importante qui œuvre pour la promotion de la chaîne agroalimentaire de l’Afrique de l’Ouest a eu lieu le samedi 25 mars 2017 au siège de la Semaine nationale de la culture (SNC).

C’est parti pour la 6ème édition de la Foire internationale de Bobo-Dioulasso (FIBO). Avec pour thème : « Industries agroalimentaires et professionnalisation des acteurs pour une Afrique émergente », cette édition marque également le 10èmeanniversaire de la FIBO. En rappel, c’est le 21 avril 2007 que « le rêve est devenu une réalité », renchérit le président du comité d’organisation de la foire, l’Abbe André Ouattara. Se remémorant les grandes difficultés face auxquelles la biennale s’est retrouvée à ses débuts, notamment le manque à gagner de 10 millions de Francs CFA à la première édition : « Certains sont allés jusqu'à nous proposer d’institutionnaliser la FIBO ». Fort heureusement, les acteurs de cette biennale n’ont ménagé aucun effort pour venir à bout des nombreux problèmes. « Nous avons comblé ce vide dès la deuxième édition et encaissons a présent un bénéfice de plus de 10 millions ». En termes d’apport, l’Abbé André Ouattara note également une contribution non-négligeable de la biennale au plan socio-économique par la création des opportunités d’affaires au plan régional avec la participation de plusieurs milliers d’exposants nationaux et internationaux. Ce qui donne un sens à son engagement ferme de promouvoir le développement de la sous-région à travers le secteur agroalimentaire. En partenariat avec l’UEMOA, la CEDEAO, les transformateurs et l’ensemble des acteurs, cette foire, dans l’atteinte des objectifs de développements autour des axes stratégiques, mobilise l’engagement de nouveaux acteurs au fil des éditions. C’est pourquoi, la FIBO qui se veut être une vitrine de l’agroalimentaire ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Parmi ces grandes ambitions, figure la création d’un fonds en faveur de la promotion agroalimentaire et l’éventuelle conversion de ce fonds en une fondation. En plus d’autres pays de la sous-région comme le Mali, le Togo, le Bénin, la Côte d’Ivoire, cette édition a été marquée par la participation d’un autre pays. Il s’agit du Pakistan qui ne veut désormais plus rester en marge de cette dynamique de croissance qui englobe tous les aspects du développement. Car « la FIBO n’est pas seulement un cadre d’expositions et de vente de produits agroalimentaires, mais également un cadre d’échanges et de réflexion pour valoriser le secteur par la certification de ses produits avec un label de qualité », a indiqué l’Abbé André Ouattara. Fier de ces exploits, Lassina Diawarra, président de la section régionale des Hauts-Bassins de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina (CCI/BF), parrain de cette édition, lance un appel aux autorités : « Si la FIBO n’existait pas, il fallait la créer. Cette vitrine de valorisation de la chaîne agroalimentaire qui s’impose au fil des années, mérite d’être inscrite dans l’agenda du gouvernement pour une meilleure implication des pouvoirs publiques dans sa réussite ». Tout comme le parrain, le directeur de cabinet du ministère du Commerce et de l’Industrie, Christian Somda qui a représenté le patron de la cérémonie, a invité la population de la ville à s’approprier la foire. A travers des prestations artistiques, les acteurs culturels de la ville organisatrice de la foire ont rehaussé la cérémonie d’ouverture avec la chorégraphie impressionnante de l’Institut des jeunes sourds et une étoile montante de la musique burkinabè, le roi Abdallah Dossama. La fin de la cérémonie officielle a été marquée par une visite guidée des stands d’exposition au son de la musique traditionnelle par une délégation des chasseurs dozos.

Aminata SANOU/Stagiaire

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité