Le Burkina Faso, pays de référence en matière de production cotonnière, a été choisi pour accueillir du 27 mars au 1er avril, les activités entrant dans le cadre de la clôture dudit Programme, sous le thème « la transformation du coton, un défi pour l’Afrique : les nouveaux enjeux des chaînes de valeur du coton en Afrique ».
Plus de 200 actions d’appui au coton africain et à ses filières ont été conduites pour un montant de près de 427 milliards de FCFA. Des appuis sous forme de subvention ont été accordés à une vingtaine de pays dont le Burkina Faso, qui a particulièrement bénéficié d’un certain nombre de facilités.
Il s’agit notamment de la diffusion des bonnes pratiques agricoles respectueuses de l’environnement, du renforcement des capacités des producteurs de coton, de la mise en place d’un cadre stratégique pour une motorisation durable de la culture cotonnière, de l’appui pour la diversification du marché par l’introduction d’une gamme de produits en teinture naturelle, et de l’appui à plus de 50 ateliers de transformation textile artisanale à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso, ayant généré plus de 1 000 emplois.
Le coton, une filière qui emploie 4 millions de personnes au Burkina, est en Afrique l’un des premiers produits d’exportation et pourvoyeurs d’emplois.
La rencontre de Ouagadougou a permis d’adopter un Programme panafricain d’investissement sur le coton et de relance de la recherche cotonnière africaine.
TT/od/APA