Des ONG appellent le président Compaoré à porter la voix des petits agriculteurs

| 18.06.2014
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Des ONG appellent le président Compaoré à porter la voix des petits agriculteurs
© DR / Autre Presse
Des ONG appellent le président Compaoré à porter la voix des petits agriculteurs
Des Organisations non gouvernementales ont appelé le président du Faso Blaise Compaoré, à être le porte-parole des paysans africains, en particulier «des cinq millions d'agriculteurs burkinabé repartis entre 900000 exploitations familiales», lors du prochain sommet de l'Union Africaine prévu les 26 et 27 juin 2014 en Guinée équatoriale.

«Nous espérons que vous serez le porte-voix de tous les paysans africains lors de la rencontre des chefs d'Etats et de gouvernements à Malabo pour plaider en faveur d'une amélioration conséquente des politiques agricoles et une mise en œuvre diligente des engagements», ont écrit dans une lettre adressée au président Blaise Compaoré, neuf organisations paysannes et de la société civile engagées dans la campagne ''Cultivons au Burkina''.

«En cette année internationale de l'agriculture familiale pour les Nations-Unies mais aussi celle de l'agriculture, de la sécurité alimentaire et de la nutrition pour l'Union africaine, les paysans du Burkina Faso et ceux du continent attendent de vous (Blaise Compaoré) et de vos pairs, des actes plus forts et plus concrets pour sortir définitivement du cycle de la faim et construire les chemins d'une agriculture durable porteuse d'une croissance économique», poursuit la lettre.

Les organisations signataires de la lettre attendent précisément du président du Faso, des mesures telles qu' «une amélioration de la qualité et de la transparence des dépenses dans l'agriculture, une élimination des disparités entre les sexes et une promotion des jeunes et des femmes dans le secteur agricole et la mise en place de mécanisme de préventions et de gestion des crises alimentaires et nutritionnelles récurrentes».

«Plusieurs milliers d'agriculteurs et d'éleveurs en Afrique, comptent sur vous (Blaise Compaoré) pour transformer leurs vies», ont –elles insisté.

Tout en louant le Burkina Faso pour «les efforts louables et appréciables d'investissement public dans l'agriculture» consentis ces dernières années, les signataires ont invité le pays à relever des défis tels que «l'insécurité alimentaire chronique qui touche en moyenne 35% des ménages» et à réduire la dépendance de l'aide extérieur dans le secteur de l'agriculture, estimée à 73% sur la période 2006-2010.

TAA/NDT

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