Campagne cotonnière 2015-2016 : l’UNPCB dans des champs dans le Tuy

| 07.10.2015
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Karim Traoré - Président de l'Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPC-B)
© DR / Autre Presse
Karim Traoré - Président de l'Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPC-B)
Pour faire le point de la campagne agricole, Karim Traoré président de l’Union nationale des producteurs de coton (UNPCB), et des acteurs de la production cotonnière ont visité des champs de coton dans le Tuy. A l’issue de la visite, certaines difficultés ont été retenues par l’équipe de l’UNPCB.


L’installation tardive de la campagne, ayant entrainé la reprise des semis, de fortes pluies qui ont occasionné des inondations et des poches de sécheresses...sont entre autres les principales difficultés portées à la connaissance de l’équipe de l’UNPCB. Qu’à cela ne tienne, la physionomie de la campagne n’est pas alarmante. Aussi, le président de la faîtière a invité ses collègues producteurs à tenir bon, en appliquant les techniques culturales, afin de minimiser les difficultés sus-citées. A propos, Gilbert Bambio, un producteur de Kiéré dont le champ a été visité, interpelle l’UNPCB, à encourager la production de la fumure organique. « N’eut été la fumure organique, mon coton n’allait pas être aussi présentable. Nous invitons vraiment notre faîtière à nous accompagner dans la production de la fumure organique par la réalisation par exemple, des fosses ». Le premier champ de coton visité à Dankari, est à la dernière phase des capsules et au début de leurs ouvertures. Par contre, à Kiéré, le champ de Gilbert Bambio est à la floraison-capsulaire. Prenant note des difficultés à lui mentionnées, Karim Traoré a donné une information non moins importante aux producteurs présents. Il s’agit d’une révision de la production du coton BT. Selon monsieur Traoré, ce coton n’est pas prisé par les acheteurs sur le marché mondial, à cause de l’aspect court des fibres. Le coton conventionnel est beaucoup plus prisé, parce que ses fibres sont plus longues. Il y a donc une possibilité de réduire la quantité du coton Bio-transgénique dans la production nationale. « Nous vous donnons cette information, pour que vous soyez psychologiquement préparés », a précisé Karim Traoré. Concernant les différentes difficultés, il dit en avoir pris note. Le bilan des inondations sera fait, ainsi que le total des « secs » utilisés pour la reprise des semis. L’étape du Tuy est la première d’une série de sorties prévues par l’Union nationale des producteurs de coton, pour rassurer la grande famille des cotonculteurs. Surtout que leur maison a connu une crise sans précédente avant le début de la campagne cotonnière. En attendant de se rendre dans la Comoé et le Kénédougou, Karim Traoré dit avoir des motifs de satisfaction malgré l’existence de difficultés. C’est pourquoi, il a souhaité une bonne suite de pluviométrie afin de réduire l’effet des difficultés déjà notées. La SOFITEX et d’autres partenaires de la filière coton étaient de la partie pour être témoins de l’évolution de la campagne cotonnière dans cette province du pays.

Souro DAO

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