« Les informations sur la sécurité alimentaire courante et prévisionnelles seront utilisées par le gouvernement et ses partenaires pour la planification des actions de prévention et d'interventions multiformes à destination des populations vulnérables et d'autre part pour la préparation de réponses diligentes et appropriées pour faire face aux problèmes conjoncturels que certaines zones du pays pourraient connaitre en matière de sécurité alimentaire », a expliqué le ministre de l'Agriculture et de la Sécurité alimentaire Mahama Zoungrana.
Selon M. Zoungrana, la collecte des statistiques agricoles auprès de l'ensemble des structures pourvoyeuses d'informations a été initiée en 2008 au regard leur « importante dans le secteur de l'agriculture et de celui de la sécurité alimentaire ».
« Durant toute la durée de la campagne agro-pastorale, nos équipes en collaboration avec les autres structures étatiques et les partenaires techniques et financiers ont mis tout en œuvre pour collecter des données quantitatives et qualitatives nécessaires à l'analyse de la situation alimentaire et nutritionnelle », a indiqué le directeur général des études et des statistiques sectorielles Moussa Maïga.
Selon lui, ces données quantitatives ont fait l'objet d'un traitement et d'une analyse « rigoureuse » de la part des « agents qualifiés » de la direction générale des études et des statistiques sectorielles.
Les résultats des travaux de ce comité seront validés et présentés au conseil des ministres pour adoption avant d'être utilisés au plan sous régional et international pour produire une situation alimentaire prévisionnelle de l'ensemble des pays membres du CILSS et aussi les pays membres de l'UEMOA et de la CEDEAO et d'autres pays du globe a conclu le ministre de l'Agriculture et de la Sécurité alimentaire.
Le Burkina Faso, pays sahélien en proie aux aléas climatiques, est régulièrement confronté à poches de sécheresse et d'inondation.
NDT/TAA