Ceci dit, alors que tout prouve désormais qu'on est en face d'une grosse arnaque, les mêmes, dans une indécence abyssale, poursuivent sans relâche la dénonciation calomnieuse. Avec des morts rétro-actifs, des corps qui se déplacent tous seuls (photo en dessous) et des journalistes-prédicateurs, on comprend tout de suite la défaite des ennemis de la Syrie qui ne rêvent plus que d'un scénario à la libyenne pour faire gagner leurs poulains. Le clown de service BHL-Botul s'en occupe (vidéo), avec une mauvaise foi à nulle autre pareille.
En marge de sa tournée dans la Boucle du Mouhoun pour prendre le pouls de la campagne agricole 2013-2014, le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, s'est entretenu avec les acteurs du développement rural de la région à Dédougou, le jeudi 22 août 2013. A l'ordre du jour, la situation de la campagne et les difficultés vécues par les producteurs.
Après un périple dans les champs et unités de production, le chef du gouvernement, Luc Adolphe Tiao, a rencontré le monde paysan pour discuter de leurs difficultés. De la question des intrants agricoles, à celle des titres fonciers en passant par le problème de l'écoulement des produits agricoles, aux questions environnementales et même pastorales..., tous les sujets ont été abordés sans tabou.
Sans occulter les efforts consentis par le gouvernement pour accompagner les acteurs du monde rural du « grenier du Burkina », le gouverneur de la région, Victor Dabiré, tout comme le président de la Chambre régionale d'agriculture, Bonzi Nonyeza, à tour de rôle, ont exposé au Premier ministre, les problèmes de ce secteur. Lesquelles difficultés se résument au faible niveau d'équipement en matériel agricole moderne tel que les tracteurs et les motopompes, le faible niveau de valorisation des ressources en eau, les difficultés d'accès aux crédits, la faiblesse de liaison production-marché.
Le conflit entre les orpailleurs et les agriculteurs a été évoqué au chef du gouvernement comme une entrave à l'épanouissement de l'agriculture dans la Boucle du Mouhoun. Bien avant les échanges, Luc Adolphe Tiao a eu droit à une brève présentation de la situation agricole dans la Boucle du Mouhoun.
Un institut régional de l'administration promis aux Dédougoulais
Malgré l'installation tardive des pluies, le directeur régional de l'agriculture et de la sécurité alimentaire de la Boucle du Mouhoun, Oulé Jean Marcel, nourrit l'espoir d'une bonne moisson, si dame nature gratifie la région de sa clémence jusqu'en mi-octobre.
Après avoir attentivement écouté les préoccupations des uns et des autres, le Premier ministre a réaffirmé la volonté du gouvernement à toujours être au chevet des acteurs du développement rural de la Boucle du Mouhoun. « Pour répondre aux préoccupations spécifiques du président du conseil régional de la Boucle du Mouhoun, je voudrais vous assurer que l'Université de Dédougou sera opérationnelle dans un délai très bref. Le ministre des Enseignements secondaire et supérieur que j'ai fait appeler m'a annoncé que déjà cinq enseignants ont été recrutés pour Dédougou et sept autres sont en cours de recrutement. Vous avez aussi parlé d'un Institut régional d'administration (IRA), là encore, je m'engage pour la construction d'un IRA à Dédougou dès l'année prochaine », foi de Luc Adolphe Tiao.
A la question des couacs entre les exploitants miniers et les agriculteurs, l'annonce des assises dans un délai raisonnable pour aplanir leurs divergences a été faite. Pour faciliter l'écoulement des produits agricoles, le chef du gouvernement a rassuré la population de la Boucle du Mouhoun, des efforts de l'Etat pour le désenclavement de la région qui a été pendant longtemps coupée du pays. Ainsi, le début du bitumage de la route Dédougou-Tougan est prévu pour 2014. En collaboration avec le Millennium challenge account Burkina (MCA-BF), le bitumage de celle de Dédougou-Solenzo est en projet. Promesse a été faite pour le démarrage des travaux de construction de l'axe Tougan-Toma-Didyr en fin 2014. « Il y a un changement qui est en train d'être opéré en faveur de la Boucle du Mouhoun parce que nous avons compris que le potentiel de cette région peut permettre au Burkina Faso de décoller. C'est tout le sens de tous ces investissements massifs consentis », a rassuré le Premier ministre.
Kamélé FAYAMA
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