Pour la banque, cette hausse de 20% par rapport à la campagne précédente sera essentiellement due à l'augmentation du prix au producteur, qui est passé de 225 francs Cfa à 235 francs Cfa par kilogramme, en dépit d'un contexte mondial marqué par un recul de 20% du cours du coton. En outre, le pays a décidé d'augmenter ses superficies cotonnières totales, tout en réduisant la part consacrée au coton génétiquement modifié.
Cependant, souligne la note, la production finale dépendra énormément de la pluviométrie, or un retour d'El nino pourrait être accompagné d'une vague de sécheresse. De quoi faire planer le suspense jusqu'à la fin de la campagne.
Aaron Akinocho