A la cérémonie d’ouverture de ce 12 mai, après le mot de bienvenue du gouverneur du Centre-Nord, Madame Nandy Somé/Diallo, le président de la Chambre nationale d’agriculture, Seydou Naaba Ouédraogo, a rappelé que «le monde rural représente plus de 80% de la population du Burkina, avec une importante frange de jeunes et de femmes. Il a reconnu d’autre part que «vingt (20) ans dans la vie de toute institution représentent l’âge de la maturité; c’est pourquoi il a estimé que «l’heure est venue de marquer un temps d’arrêt pour engager la réflexion». D’où la nécessité de «faire un bilan exhaustif sans complaisance et de proposer des améliorations».
En prélude à cette importante rencontre entre le chef de l’Etat et les acteurs du monde rural autour des grandes questions de développement rural, le ministre de l’Agriculture et des Aménagement hydrauliques, Jacob Ouédraogo, par ailleurs président du Comité national d’organisation (CNO), a prononcé le discours d’ouverture de cette 20ème édition. Dans son adresse, il a fait savoir au monde rural que «pendant 19 éditions, les JNP ont servi non seulement de cadre pour la promotion des produits agro-sylvo-pastoraux, halieutiques et fauniques, mais aussi une occasion d’exposer, d’échanger et de dégager les réponses aux principaux défis du secteur rural».
108 personnes décorées
A l’instar des éditions précédentes, cette 20èmeédition a vu le travail de 108 agents du développement rural récompensé par des décorations (au rang du chevalier de l’ordre national, agrafe Agriculture, Elevage, Pêche et Pisciculture) par les membres du gouvernement.
Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, après l’ouverture officielle de la foire agro-sylvo-pastorale, a laissé entendre que «l’agriculture et l’élevage constituent la base de notre économie. Ce sont des domaines pourvoyeurs d’emplois tant au niveau de la production que dans la transformation s’ils sont structurés et organisés scientifiquement.» Le Président du Faso a saisi cette opportunité pour appeler la jeunesse burkinabè à s’engager davantage dans l’agriculture pour devenir des producteurs et des pourvoyeurs d’emplois.
Omar Idogo, stagiaire