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23e journée d’industrialisation : 24 heures pour magnifier les industries africaines

| 15.12.2013
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Arthur KAFANDO, ministre en charge du commerce de l’industrie et l’artisanat
© DR / Autre Presse
Arthur KAFANDO, ministre en charge du commerce de l’industrie et l’artisanat
Les industries africaines sont le moteur de création d'emploi pour les jeunes. Mais elles sont en proie à de nombreuses difficultés face à la concurrence déloyale avec les produits dit chinois. C'est pour rendre à ce secteur ses lettres de noblesse que le groupement professionnel des industriels (GPI) organise depuis quelques années une journée dédiée aux industries africaines. L'objectif de cette journée c'est de réunir les professionnels des industries pour échanger autour des problèmes qui entravent l'épanouissement de ce secteur. C'est Arthur KAFANDO, ministre en charge du commerce de l'industrie et l'artisanat qui a tonné le début des travaux de cette journée, le vendredi 13 décembre 2013 à Ouagadougou.

 

L'industrialisation qui est le processus de développement des industries, contribue à la lutte contre le chômage à travers la création d'emplois et aussi à une protection de l'environnement. Mais de nos jours, elle reste confrontée aux multiples problèmes de concurrence avec les produits d'importation. Et les acteurs du secteur entendent user de ces 24 heures d'échanges pour trouver des propositions concrètes pour le rayonnement des industries africaines.

« Création d'emplois et développement de l'entrepreneuriat, un moyen d'accélérer l'industrialisation de l'Afrique », c'est le thème retenu pour la célébration de la 23e journée d'industrialisation à la zone industrielle de Kossodo, à Ouagadougou le 13 décembre 2013.

La fraude et la concurrence à travers l'importation des produits étrangers comme en Chine est sortie comme les véritables moyens de ralenti des productions industrielles africaines.

« La principale difficulté est la fraude et la concurrence avec l'extérieur. Nos produits sont de qualité mais reste méconnu à cause de ceux produits par les chinois. Donc nous devons accepter de produire au Burkinabè et de consommer Burkinabè afin de permettre à nos industries de pouvoir mieux fonctionner et de créer plus d'emplois pour nos jeunes qui sont en proie au chômage », suggère Mamady SANOH, président du groupement professionnel des industries (GPI).

Pour le ministre de l'industrie, du commerce et de l'artisanat, patron de la cérémonie, la stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) cadre avec le développement des industries africaines en générale et celles Burkinabè en particulier.

Il a ensuite indiqué que cette idée de décréter une journée pour les industriels vient à point nommé, avant de lancer un appel aux professionnels des industries à, non seulement produire en quantité, mais aussi et surtout en qualité afin de garder la confiance des consommateurs de ces produits.

Cette journée a aussi été une occasion pour le ministre de visiter le CERAMIX, une usine de fabrication des carreaux. Cette usine emploie plus de 130 personnes et produits en moyenne 2000m de carreaux par jour. Là, le constat a été le même : la fraude et la contrefaçon. Le ministre à sa sortie a témoigné que « au regard de ce que j'ai pu constater, il faut qu'il ait un lien entre la production et le marché. Il faut que nos industriels font confiance aux produits industriels car même en laboratoire ; les carreaux que j'ai vu et qui sont produits ici, n'ont rien à voir avec ce que nous importons ».

Albert BATIONO (stagiaire)

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