Avant de déclarer close la XIè édition du FRSIT, le ministre Filiga Michel Sawadogo a lancé l’invite «à jeter les bases pour l’organisation de la XIIè édition en ayant en tête que demain doit toujours être meilleur à aujourd’hui, et cela pour répondre aux principes même de la recherche, des inventions et des innovations.» Dans ce sens, la directrice du FRSIT, Marie-Thérèse Somé, a annoncé «la tenue de fora régionaux, occasions de voir dans les lycées et collèges, comment intéresser les élèves à ce qui se passe au niveau des universités et des instituts». Toute chose qui va certainement susciter l’élan de créativité au sein de cette frange jeune scolarisée de la population burkinabè.
Dans la même dynamique d’amélioration quantitative et qualitative des prochaines éditions du FRSIT, l’Institut des sciences sociales entend «mener une étude afin de mesurer l’impact socio-économique du FRSIT sur le développement de notre pays». Ce qui permettra, peut-on présager, d’opérer un meilleur recadrage à partir de la XIIè édition de cette biennale du monde de la science, de sorte à lui tracer un avenir rayonnant.
Aux chercheurs, inventeurs, et innovateurs venus du Cameroun, de la Côte-d’Ivoire, du Mali, du Niger, du Nigeria, du Togo, de la France et du Canada, le ministre Michel Filiga Sawadogo a demandé «d’être les ambassadeurs du FRSIT afin de susciter une plus grande participation de leurs collègues aux prochaines éditions».
Déjà, de l’avis du ministre Sawadogo, «la grande participation de la jeunesse à travers les élèves et étudiants» à l’édition qui referme ses portes, «est un signe encourageant et montre que le FRSIT est promis à un bel avenir».
A noter que le XIè FRSIT a enregistré la participation de 175 exposants avec 200 stands. Et 42 d’entre eux ont été primés.
En rappel, le FRSIT a tenu sa première édition en 1994, avant d’être institutionnalisé en septembre 1995, avec pour objectifs principaux, d’offrir un cadre d’exposition aux innovations technologiques, de faire connaître et valoriser les résultats de la recherche menée au Burkina Faso ou par des chercheurs burkinabè travaillant pour le compte du pays ou à l’étranger.
Paangui Parè