Echanger sur les mesures à mettre en œuvre pour faciliter les échanges commerciaux entre le Burkina Faso et le reste du monde, tel était l’objet de l’atelier d’information et de sensibilisation qui a réuni les acteurs du ministère en charge du commerce et les opérateurs économiques. Cet atelier, organisé par Le Ministère du commerce, de l’industrie et de l’artisanat, avec l’appui de la Commission de l’union économique et monétaire ouest-africain (UEMOA), entre en droite ligne avec l’Accord sur la Facilitation des échanges adopté lors de la neuvième Conférence ministérielle de l’organisation mondiale du commerce (OMC), qui s’est tenue en décembre 2013 à Bali, en Indonésie.

Au cours de cet atelier, les participants ont eu droit à une présentation sur l’accord de facilitation des échanges, et, sur les mesures douanières de facilitation, à savoir le Système de liaison virtuelle pour les opérations d’importation et d’exportation (SYLVIE). Selon le Directeur général du commerce, Nazaire Paré, la mise en œuvre de cet accord devrait permettre de simplifier et de rationaliser l’ensemble des procédures liées aux opérations d’importation, d’exportation et de transit. Toute chose qui, selon lui permettra d’améliorer la compétitivité de l’économie burkinabè et l’accroissement des flux d’investissements directs étrangers.

Il explique que l’inefficacité aux frontières est l’une des principales barrières au commerce dans la sous-région UEMOA. Ce qui nuit à la compétitivité et à l’attractivité des Etats de la sous-région. Nazaire Paré appelle donc les acteurs à conjuguer leurs efforts, afin de mieux négocier la place du Burkina Faso au commerce global. Quant à l’Inspecteur divisionnaire des douanes, par ailleurs Chef du service des procédures et de la facilitation des échanges, Souleymane Tou, il a rassuré les opérateurs économiques que toutes les dispositions seront prises au niveau des postes de douane pour faciliter la mise en œuvre effective de cet accord.

Yssoufou Sagnon
(Stagiaire)