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Environnement : bilan satisfaisant pour le PNGT 2 dans sa phase 3

| 27.04.2016
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Les communes rurales de Tanghin Dassouri et de Komki Ipala dans la région du Centre ont reçu, le mercredi 16 février 2016, la visite d’une mission de la Banque Mondiale, accompagnée des cadres du Deuxième Programme National de Gestion des Terroirs phase 3 (PNGT2-3) et du Projet d’Amélioration de la Productivité Agricole et de la Sécurité Alimentaire (PAPSA). Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© DR / Autre Presse
Les communes rurales de Tanghin Dassouri et de Komki Ipala dans la région du Centre ont reçu, le mercredi 16 février 2016, la visite d’une mission de la Banque Mondiale, accompagnée des cadres du Deuxième Programme National de Gestion des Terroirs phase 3 (PNGT2-3) et du Projet d’Amélioration de la Productivité Agricole et de la Sécurité Alimentaire (PAPSA). Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Le Programme national de gestion des terroirs (PNGT2) a initié une conférence de presse à Ouagadougou ce lundi 25 avril 2016. Elle était consacrée à la revue à mi-parcours de la troisième Phase du deuxième Programme nationale de gestions des terroirs (PNGT2-3).


L’équipe du Programme national de gestion des terroirs, composée (d’un représentant de la Banque Mondiale, de plusieurs départements ministériels), ont réunis les Hommes de médias ce lundi 25 avril 2016 à Ouagadougou, pour leur faire part du bilan à mi-parcours de la troisième Phase du deuxième Programme national de gestion des terroirs (PNGT2-3). Ce programme à mi-parcours, avait pour objectif, selon, son Chef du service de suivi évaluation, Dominique Zongo, dans un premier temps, d’analyser les résultats et les performances du projet depuis sa mise en vigueur, ensuite tirer les leçons et enseignement en vue de formuler des mesures d’adaptation permettant d’atteindre les objectifs fixés et les résultats à la fin du projet.

Un bilan à mi-parcours jugé satisfaisant

Le coordinateur du Programme national de gestion des terroirs (PNGT2-3), Suleymane Nassa, n’est pas passé par quatre chemins pour signifier toute sa satisfaction. En effet, il l’a exprimé en ces termes, « Le niveau d’exécution physique, sur la maitrise des collectivités est de 70%, par conséquent, je peux dire que le bilan est satisfaisant ».En effet, à l’en croire, 287 communes rurales sur 302 ont reçu un appui du programme pour l’élaboration de leur plan communal de développement. En sus, 6612 personnes dont 13,79% de femmes ont été formées sur 14 thèmes au profit des acteurs du développement local. Le programme a en plus réalisé 857 micros projets communaux et 13 micros projet régionaux en 2014-2015. Avec le climat politique serein que connait actuellement le Burkina Faso, 2016 connaitra selon le coordinateur, l’exécution du programme a plus de 85%. Les prévisions pour 2017, poursuit-t-il, connaitra le même engouement. Il a par ailleurs donné l’assurance que pour le reste de l’enveloppe financière (20 milliards), le PNGT2-3 veillera à son utilisation efficiente par le Gouvernement en place.

Domaine d’intervention du PNGT

Il y a le renforcement des capacités qui vise à consolider une gouvernance locale et à permettre aux autorités communales et régionales d’améliorer la planification et la gestion d’un développement local durable. Le programme finance également des investissements de développement local. Cela a pour objectif, d’assurer le bien-être social des communautés et la croissance de leurs revenus. En plus de ces deux actions, le PNGT2-3, garantie la sécurisation foncière en milieu rural afin d’assurer un accès équitable aux terres. Enfin, le Programme est de plein pied dans la gestion durable des terres et des forets pour soutenir la restauration et la protection des ressources naturelles.

La Banque mondiale, partenaire privilégié du PNGT

Selon le représentant de la Banque Mondiale, Emmanuel Nikiema « La banque Mondiale finance le Programme national de gestion des terroirs (PNGT2-3 ) à plus de 95% du budget total ». C’est en tout 77,41 millions de dollars que la Banque Mondiale a investis dans le Programme foi de Emmanuel Nikiema. En outre de la Banque Mondiale, Association internationale de développement (AID), Fonds pour l’environnement mondial (FEM), Fonds international de développement agricole (FDA), Programme des nations unies pour le développement (PNUD), la Coopération danoise, le Gouvernement du Burkina Faso et les bénéficiaires soutiennent également le PNGT.

Obissa Juste Mien
(Stagiaire)

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