Election à la Chambre de commerce de Bobo : la gratitude de Salif Ouédraogo à ses électeurs

| 28.12.2016
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Election à la Chambre de commerce de Bobo : la gratitude de Salif Ouédraogo à ses électeurs
© DR / Autre Presse
Election à la Chambre de commerce de Bobo : la gratitude de Salif Ouédraogo à ses électeurs
Le lundi 26 décembre 2016, K. Salif Ouédraogo de l’entreprise GECER a présenté ses remerciements aux acteurs du BTP pour son élection le 13 novembre dernier, à la chambre consulaire régionale des Hauts-Bassins, au titre de la section BTP. C’était à L’Entente Hôtel de Bobo-Dioulasso.


Au-delà de l’aspect festif de la cérémonie et des mots de remerciements, K. Salif Ouédraogo et Assétou Wantanané/Djibo, les deux élus consulaires du BTP, ont saisi l’occasion pour brosser les grandes lignes de leur programme quinquennal.

Ainsi, au cours des deux premières années de la mandature, ils entendent réaliser deux études. L’une sur le diagnostic du secteur du BTP dans les Hauts-Bassins, et l’autre sur la question du financement du secteur, dans le but de parvenir à la mise en place d’un fonds de garantie pour les entrepreneurs du BTP. « Le problème majeur de la mise en place d’un tel fonds, ce sont les difficultés de remboursement des crédits contractés », a cependant relevé K. Salif Ouédraogo. L’étude doit permettre de connaître les différents mécanismes et proposer des pistes de contournement des contraintes.

« Apprendre à pêcher vaut mieux que donner du poisson », dit un proverbe chinois. Aussi, les élus consulaires du BTP des Hauts-Bassins s’engagent à initier des formations dont les thèmes seront définis en fonction des résultats de l’étude diagnostic. Néanmoins, trois sessions de formation sont déjà à l’ordre du jour. Elles porteront sur les mécanismes de financement des PME au Burkina Faso ; les impôts et les mesures fiscales au Burkina Faso ; les opportunités que la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso offre aux entrepreneurs.

En outre, des actions seront menées en vue de la cohésion sociale, de l’entraide, et de l’action sociale. Les élus consulaires du BTP souhaitent qu’un collège soit mis en place à cet effet. Et demande au doyen Boyo Emile Ki de s’entourer de quelques entrepreneurs pour mener à bien cette mission. Mais, tout ceci ne peut réussir que dans la cohésion, l’engagement et le soutien de l’ensemble des acteurs du BTP. Pour leur part, K. Salif Ouédraogo et Assétou Wantanané/Djibo tendent la main et invitent les candidats n’ayant pas été élus à « prendre toute leur place à nos côtés ». En retour, les entrepreneurs ne doutent pas que leurs élus « seront à la hauteur de nos attentes » ; ils ont pris « l’engagement de soutenir K. Salif Ouédraogo et son équipe pour la réussite de leurs missions », a dit leur représentant, Christian Sawadogo. « Si vous avez des idées, n’hésitez pas à les leur soumettre. Prenez en compte les critiques objectives, car sans entente, rien ne peut marcher », a conseillé le doyen Boyo Emile Ki.

Aly KONATE
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