Economie : le FMI prévoit une croissance de 5% en 2015

| 04.05.2015
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Le ministre de l'Economie et des Finances du Burkina Faso, Jean Gustave Sanon et le directeur des Opérations de la Région Afrique de l'Ouest de la Banque mondiale, Ousmane Diagana ont signé, le mercredi 15 avril 2015, au siège de la Banque mondiale à Washington, D.C aux Etats-Unis d'Amérique, deux accords de financement sous forme d'appui budgétaire général d'un montant global d'environ 61 milliards de FCFA (100 millions de dollars US). Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© © Photo : Ministère
Le ministre de l'Economie et des Finances du Burkina Faso, Jean Gustave Sanon et le directeur des Opérations de la Région Afrique de l'Ouest de la Banque mondiale, Ousmane Diagana ont signé, le mercredi 15 avril 2015, au siège de la Banque mondiale à Washington, D.C aux Etats-Unis d'Amérique, deux accords de financement sous forme d'appui budgétaire général d'un montant global d'environ 61 milliards de FCFA (100 millions de dollars US). Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Le Fonds monétaire international (FMI) a présenté, le jeudi 30 avril 2015 à Ouagadougou, son rapport sur les perspectives économiques régionales de l'Afrique subsaharienne de l'année 2015. Il est prévu une croissance de 4,5%


«L'économie de l'Afrique subsaharienne devrait enregistrer de bons résultats et connaître une croissance soutenue, de l'ordre de 4,5% en 2015 », c'est ce qui ressort du rapport du Fonds monétaire international (FMI) sur les perspectives économiques régionales, zone Afrique subsaharienne. Le document a été rendu public le jeudi 30 avril 2015 à Ouagadougou, en présence du directeur adjoint Afrique de FMI, Roger Nord et du ministre burkinabè en charge de l'économie, Jean Gustave Sanon. Ce rapport trimestriel constitue «une des publications de référence sur l'état des économies africaines», selon le ministre Sanon. Le présent rapport qui a pour thème principal «Faire face aux vents contraires», dresse un état des lieux complets des évolutions économiques du continent africain. Il évoque la problématique de la transition démographique en cours et des politiques adaptées pour bénéficier d'un dividende démographique substantiel. Le rapport du FMI fait également ressortir la problématique de chaînes des valeurs mondiales qui sont un maillon manquant de l'intégration commerciale de l'Afrique subsaharienne. Tout ceci constitue des chocs auxquels l'Afrique doit faire face, foi du directeur adjoint Afrique de FMI, Roger Nord. Pour une bonne santé financière, aux dires de Roger Nord, « il est important pour les pays africains d'ajuster leurs politiques budgétaires afin de s'assurer que les déficits budgétaires soient soutenables, les taux d'échanges flexibles et que la qualité de la dépense s'améliore ». Pour ce qui est de l'économie nationale, Jean Gustave Sanon a reconnu qu'il y a eu un fléchissement de la croissance dû notamment à la baisse des cours du coton et de l'or, l'impact de la crise Ebola et aux effets de la crise sociopolitique d'octobre 2014. Elle est passée de 6,5% ces cinq dernières années à 4% en 2014. Toutefois, les perspectives sont bonnes, s'est réjoui le ministre de l'Economie et des Finances. «La croissance du Produit intérieur brut (PIB) réel attendue est de 5% pour 2015», a-t-il affirmé. Pour atteindre ces résultats, le gouvernement compte «transformer notre économie en mettant en place une stratégie bien coordonnée, transformer un tant soit peu ce que nous produisons afin d'affecter à nos produits une valeur ajoutée ».

Djakaridia SIRIBIE

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