C'est en 2012 que le poste de DGA a été crée au niveau de la direction générale des impôts du Burkina. Après 2 années passées à ce poste, madame Alizèta Ouédraogo qui cède aujourd'hui sa place à Adama Badolo pense « avoir réussi sa mission ». Elle a tenu pourtant a confié à ses collègues que durant ces 2 ans, il n'a perçu aucune indemnité entrant dans le cadre de sa fonction de directrice générale Adjointe. Cette situation s'explique par le fait que la grille indemnitaire n'a pas encore intégré une indemnité de fonction pour ce nouveau poste de DGA à la direction des impôts. Qu'à cela ne tienne, la directrice générale adjointe sortante a déclaré ne pas douter que celui qui le remplace va accomplir sa tâche avec beaucoup de succès.
Il faut dire en effet, et comme l'a rappelé le directeur général des impôts, Paul P. Nikiema, que Adama Badolo n'est pas un novice dans le domaine des impôts. Cet inspecteur des impôts a déjà occupé plusieurs postes de responsabilité aussi bien à Ouagadougou qu'à Bobo-Dioullasso. Avant sa nomination comme DGA des impôts, Adama Badolo était depuis 2012 le directeur de l'informatique et des prévisions à la direction générale des impôts. Pour sa part, il considère sa nomination comme une marque de confiance que la hiérarchie a placée en lui. Toutefois, il mesure déjà l'ampleur de la tâche qui vient de lui être confiée. Une mission qui consiste notamment a appuyé le DG des impôts dans ses missions de coordination, d'animation et de contrôle de la direction générale des impôts. Pour bien assurer sa nouvelle fonction, celui qui est un pur produit de l'Ecole Nationale des Régies Financières (ENAREF), doit pouvoir compter sur l'appui de tous les cadres et personnel qui est déjà en place. Adama Badolo aura notamment pour principale mission de veiller au recouvrement d'environ 600 milliards que son institution doit assurer en cette année 2014.
Fidwendé SAWADOGO
( Avec ZoodoMail )
