L’agitation politique et la dégradation des termes d’échanges ont pénalisé les recettes publiques au Burkina. C’est en substance ce qui ressort de la nouvelle notation de l’agence américaine de notation Standard et Poor’s. Dans cette publication, l’agence note que le coût des élections couplées de novembre 2015 a aussi creusé les dépenses. Pourtant, relève standard and Poor’s, le gouvernement de la transition avait plus ou moins maitrisé les dépenses publiques dans les trois premiers mois de 2015. Après 2015, Standard and Poor’s annonce qu’il y aura au Burkina une baisse de -3,4 % du PIB en moyenne entre 2016 et 2018. L’autre bonne nouvelle annoncée par cette agence américaine est que le taux d’endettement du Burkina ne devrait pas exploser. Selon eux, ce taux ne devrait pas atteindre 31,4 % du PIB en 2018. Quant au taux de croissance, il se maintiendra à +4 % en 2015, soit 6 433 milliards de F FCA de PIB cette année contre 6 191 milliards en 2014 comme l’avait communiqué l’agence début décembre. Dans les conclusions de cette notation, Standard and Poor’s indique que l’activité économique commencera à reprendre son envol en 2016. Mais à condition que la transition politique se fasse en douceur.
Qu’est-ce qu’une agence de notation ?
Une agence de notation note la solvabilité et les risques financiers d’un pays ou d’une entreprise. Il existe actuellement 4 agences de notation dont Moody’s, Standard and Poor’s, Fitch Rating, ainsi que Dagong. Elles sont rémunérées par les pays et entreprises qu’elles notent. Standard et Poor’s fait principalement de l’analyse des marchés financiers, boursiers ou encore de solvabilité des Etats qu’elles évaluent.
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