Après 10 ans de fonctionnement effectif, la cour des comptes a dressé son rapport public 2O12. Dans ce rapport retraçant le bilan de la gestion des ressources publiques au Burkina, des cas de fautes de gestion des ressources sont soulevés. Le rapport de 377 pages retrace dans les détails les problèmes de gestion dont souffrent certaines structures publiques ou privées du Burkina.
Conformément à sa mission « de contrôle de l'exécution du mandat de gestion des finances », la cour a mené des audits minutieux qui ont abouti à des failles dans certaines structures a martelé Noumoutié Herbert TRAORE, premier président de la cour.
Officiellement, trois dossiers sont en état d'être jugés. Il s'agit des cas du « Centre de Gestion des Cités (CEGECI), de la SONABHY et de la commune de Banfora » dans lesquels des malversations sont constatées a poursuivi le président TRAORE.
Pour ces cas de justices, la liste est loin d'être exhaustive. « Tout ne peut pas faire l'objet de publication en matière judiciaire » précise-t-il. Au nom de la présomption d'innocence, d'autres dossiers sont expressément gardés secrets afin d'y voir plus clair.
La cour des comptes a trois missions essentielles : les attributions juridictionnelles, non-juridictionnelle et celles informatives.
Dramane GUENE