Cour des comptes du Burkina Faso : Informer les gestionnaires d’abord, ensuite les citoyens

| 02.04.2014
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Cour des comptes du Burkina Faso : Informer les gestionnaires d’abord, ensuite les citoyens
© DR / Autre Presse
Cour des comptes du Burkina Faso : Informer les gestionnaires d’abord, ensuite les citoyens
Les comptables publics, les maires, les préfets de département et les directeurs régionaux de la région du Centre-Ouest étaient à la Cour des comptes, juridiction supérieure de contrôle de gestion des finances publiques à Koudougou, le 27 mars 2014 dernier dans la salle de conférence de l'hôtel Beneb-Souka. Objectif échange d'informations et présentation de l'institution pour une meilleure gestion des deniers publics étaient au menu.

 

«La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration», stipule-t-il à l'article 15 de la Déclaration universelle des droits de l'Homme et du citoyen du 26 août 1789. Cet esprit, a-t-il fait remarquer, le président de la Chambre de la Cour, Zakalia Koté, président de la cérémonie d'ouverture, semble compris aujourd'hui grâce à une prise de conscience de l'opinion publique exigeant de façon croissante, une meilleure reddition des comptes par les personnes ou organismes chargés de gérer les deniers de l'Etat. Ainsi, l'organisation de cette rencontre d'échanges d'informations avec l'ensemble des gestionnaires de la région du Centre-Ouest par la Cour des comptes avec le soutien des ses partenaires, s'inscrit en droite ligne des missions assignées à l'institution. Elle vise principalement à ajouter de la valeur à la gestion, l'instauration au sein de l'administration de systèmes appropriés d'information, de contrôle et d'évaluation, faciliter la mise en œuvre de l'obligation de rendre compte. D'où le choix du sujet d'échange: «la Cour des comptes: juridiction supérieure de contrôle des finances publiques; la reddition des comptes, une obligation légale des comptables publics». Pour ce faire, la présentation de la Cour des comptes aux gestionnaires, les textes portant organisation et fonctionnement ainsi que les procédures applicables devant elle ont été portés à leur connaissance. Aussi, elle a permis aux gestionnaires de soulever des préoccupations relatives au terrain auxquelles la Cour des comptes a apporté des réponses idoines. La gouverneure de la région du Centre-Ouest, Marie Chantal Désirée Boni/Nignan, n'a pas manqué d'apprécier positivement l'initiative de la Cour des comptes, car participant à la moralisation des gestionnaires afin de travailler avec un minimum de moyens financiers et faire le maximum de résultats. A en croire le président de la Chambre, Zakalia Koté, la Cour des comptes en tant que juridiction supérieure de contrôle de gestion des finances publique s a, entre autres:« pour rôle de déceler les failles dans la gestion des finances, d'apporter des conseils et au besoin mettre en branle les procédures qui sont prévues par la loi pour sanctionner les fautes de gestion et les transférer vers les instances habilitées (la Cour des comptes n'est pas une juridiction répressive) à juger les personnes présumées coupables de fautes de gestion. En clair, il s'agit de veiller à l'amélioration de la gestion des finances publiques par des conseils et pour le respect de la procédure».

Zanga Souleymane DAO

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