La population de Sao, en particulier les femmes, les représentants des donateurs et les dirigeants de l’association « La Graine » étaient tous présents à la cérémonie. A l’occasion, le représentant des anciens n’a pas tari d’éloges et de bénédictions à l’endroit des généreux donateurs. Quant à la représentante des femmes, principales bénéficiaires, elle a salué ce geste qui vient à point nommé, puisque les habitantes parcouraient des kilomètres pour écraser le mil.
La Présidente de l’association « La Graine », Madame Odile DIABRE/OUEDRAOGO, a traduit la reconnaissance des habitants de Sao et de Douré à l’Ambassade de la République de Chine. « C’est un grand soulagement pour les femmes de ces villages », a-t-elle souligné.
Dans son allocution, Madame Chiang SHARON, chef de la délégation de l’Ambassade de la République de Chine, a rappelé le chaleureux accueil que lui avaient réservé les habitants de Sao à sa première visite, il y a quatre mois. « Cela traduit une véritable solidarité entre les peuples », s’est-elle réjouie. Madame SHARON a souhaité que tout le village prenne soin des moulins. « Wend na song yamba ! »(« Que Dieu vous bénisse ! »), a-t-elle conclu sous les ovations. Pour lui exprimer leur joie, les femmes de Sao ont intégré Madame SHARON dans leur grande famille, en lui nouant un pagne traditionnel et un foulard. Elles ont ensuite entonné des chants de gratitude et esquissé des pas de danse.
Cet accord de don de la République de Chine (Taïwan) vient témoigner une fois de plus des excellentes relations de coopération et d’amitié qui lient les Peuples burkinabè et taïwanais.
La coupure du ruban et la visite de l’infrastructure ont mis fin à la cérémonie.
La réalisation des deux moulins, vient s’ajouter à une longue liste de projets que l’association « La Graine » a déjà réalisés au profit des personnes vivant en milieu rural, de 2014 à nos jours. Des aides multiformes au profit des personnes en difficultés, des infrastructures religieuses et culturelles, des forages dans cinq villages de la province du Kourwéogo, la réparation des forages non fonctionnels sont, entre autres, les activités réalisées avec l’appui des personnes ressources et des Partenaires Techniques et Financiers.
Correspondance particulière d’Aurélie PAKO