Contrôle des finances publiques : La Cour des comptes examine les acquis du plan d’actions triennal

| 04.03.2016
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Noumoutié Herbert Traoré - Président de la Cour des comptes
© DR / Autre Presse
Noumoutié Herbert Traoré - Président de la Cour des comptes
La Cour des comptes a tenu, le jeudi 3 mars 2016 à Ouagadougou, la première session du comité de pilotage de l’année 2016 de son plan d’actions triennal.


Le plan d’actions triennal de la Cour des comptes couvrant initialement la période 2013-2015 prorogée prend fin en décembre 2016. Afin de donner des orientations pour une mise en œuvre réussie durant la période restante, le Comité de pilotage (COPIL) a tenu, le jeudi 3 mars 2016, sa première session de l’année, en vue d’examiner l’état de mise en œuvre des recommandations issues de la deuxième session du COPIL de l’année 2015. Il s’est agi également de faire le bilan des activités réalisées au terme de l’année écoulée et d’adopter le budget de 2016.

Le plan d’actions triennal de la Cour des comptes est estimé à 1,1 milliard de F CFA. Il est financé par le gouvernement burkinabè à hauteur de 34,94 millions de F CFA, la coopération financière allemande et l’Union européenne à 393,57 millions chacune, la coopération suisse à 258,72 millions de F CFA et enfin l’ambassade de France pour un montant de 19,67 millions de F CFA. En 30 mois de mise en œuvre de ce plan, les responsables tirent un bilan satisfaisant. On peut citer, entre autres, la rédaction d’un avant-projet de loi organique validé par le Conseil supérieur de la magistrature, l’acquisition de matériels informatiques, l’élaboration de manuels de procédures de contrôle et l’organisation de deux tournées d’échange avec les acteurs des finances publiques de six provinces.

Pour le Premier président de la Cour des comptes, Noumoutié Herbert Traoré, le but du plan d’actions triennal est d’améliorer le dispositif de contrôle externe des finances publiques exercé par sa juridiction. Selon lui, le plan vise à renforcer juridiquement l’institution par l’adoption de nouveaux textes et à assurer davantage son indépendance. Il a, en outre, pour objectif, à son avis, de renforcer ses ressources humaines, matérielles et financières qui conduiront à un accroissement de la qualité des rapports de contrôle. Et d’ajouter que l’institution supérieure de contrôle des finances publiques a pour mission de veiller à l’emploi économique, efficace et efficient des ressources. Il produit également, a poursuivi M. Traoré, des rapports susceptibles de prévenir les risques de gestion mais surtout d’en informer les citoyens qui ont droit de demander compte aux gouvernants. «Le comptable public a l’obligation de rendre des comptes de sa gestion à la Cour qui, à son tour, a l’obligation de rendre compte par son rapport public», a-t-il relaté.

Adama SEDGO
Zénabo OUAMDAOGO
(Stagiaire)

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