La présente loi adoptée par l'Assemblée nationale est une relecture de l'ancienne loi organique du 17 mai 2001 portant composition, organisation et fonctionnement du Conseil économique et social (CES). Cette relecture s'est avérée nécessaire afin de permettre à l'institution d'être en phase avec le contexte actuel. La nouvelle loi permettra au CES d'être une institution qui colle plus aux réalités sociologiques du Burkina. C'est donc une relecture qui lui permettra de se montrer plus réactif, mieux écouté et à ses membres d'exécuter leur fonction de représentation.
L'idée de cette relecture a été décidée lors de l'installation de l'actuel président de l'institution ainsi que de ses membres. Un comité restreint avait été ensuite mis en place pour cette relecture et les résultats des travaux de ce comité ont été examinés et amendés par l'Assemblée générale du conseil en plénière.
Le président de l'institution, Paramanga Ernest Yonli, qui était présent à la plénière s'est réjouit de l'adoption de cette loi qui, pour lui, se présente comme une bouffée d'oxygène parce qu'il s'agit, selon lui, de nouvelles dispositions devant permettre au CES de prendre véritablement corps dans l'armature institutionnelle du Burkina Faso. « Ces dispositions vont lui donner un certain nombre de prérogatives supplémentaires devant lui permettre de réagir par rapport aux questions émergentes, aux questions d'actualité qui assaillent notre pays. Elles vont également lui permettre d'avoir de la visibilité en ce sens que le nombre de conseillers a été élargi à des groupes socio professionnels importants qui, jusque-là, n'étaient pas représentés au Conseil économique et social. C'est donc une grande joie pour nous car le CES se modernise et va prendre véritablement pied dans les aspects sociologiques du Burkina Faso... », a indiqué Paramanga Ernest Yonli à l'issue de la plénière.