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Comment aider les entreprises à faire du chiffre d’affaires ?

| 06.10.2014
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Comment aider les entreprises à faire du chiffre d’affaires ?
© DR / Autre Presse
Comment aider les entreprises à faire du chiffre d’affaires ?
«Altitudes internationales » organise un dîner d'affaires le 10 octobre prochain à l'intention des directeurs de sociétés et chefs d'entreprises burkinabè. En prélude à ce rendez-vous d'affaires, les responsables de cette société ont animé un point de presse, le mardi 30 septembre 2014, à Ouagadougou, en vue de situer les hommes des médias sur les tenants et les aboutissants de cet événement.

Le 10 octobre 2014 se tiendra donc, à Ouagadougou, à Splendid hôtel, la première édition du dîner d'affaires, organisé sur le thème : «Comment booster votre chiffre d'affaires sans forcément augmenter le nombre de vos clients». C'est l'information principale qui est ressortie de la conférence de presse qui a été animée le mardi soir, par les responsables de « Altitudes internationales ». Entouré de ses deux proches collaborateurs, à savoir Ahmed Kadiogo, directeur marketing et Francis Roland Houegbelo, directeur pour l'intelligence économique, le directeur général de « Altitudes internationales », Venceslas Athanase Nakélintouba Nikièma met son point d'honneur à aider les entreprises burkinabè à prospérer dans les affaires. Cette rencontre avec les dirigeants des entreprises et sociétés burkinabè consiste, de l'avis des organisateurs, d'une part, à aider ces entités à augmenter leur chiffre d'affaires et d'autre part, les amener à être compétitives sur le marché. Selon M. Nikièma, cet accompagnement vise avant tout l'émergence de l'économie nationale par le biais du secteur privé, moteur du développement. A l'entendre, les méthodes utilisées ont déjà prouvé leur efficacité dans les pays où elles ont été expérimentées, ce qui fonde naturellement son espoir sur leur succès au niveau du Burkina Faso.

Aider la diaspora

Et ce, a-t-il poursuivi, à travers cinq pôles d'expertise qu'ils ont su développer pour faire face aux défis de l'heure. Il s'agit notamment de l'intelligence économique, du recrutement et de la Gestion des ressources humaines (GRH) externalisée, la communication et relations publiques, le développement des capacités, puis enfin, le conseil en migrations économiques et tourisme d'affaires.

« Altitudes internationales » se propose également d'aider la diaspora burkinabè à se réinstaller dans leur pays et assiste les entreprises étrangères à s'implanter en territoire burkinabè. Pour Athanase Nikièma, l'ambition est de susciter une adhésion massive des directeurs de sociétés et chefs d'entreprises autour de leur projet. Les frais de participation s'élèvent à 50 000 F CFA par personne. D'ores et déjà, les organisateurs se félicitent de l'enregistrement de 44 participants, sans compter les promesses de participation annoncées de plusieurs cadres d'entreprises. Au Burkina Faso, a souligné le directeur général de la structure, environ 70% des entreprises mettent la clé sous le paillasson, au cours des trois premières années de leur existence, du fait des mauvais choix opérés par leurs dirigeants. Pour lui, cette formation continue des cadres d'entreprises et de sociétés se présente comme une alternative au pilotage à vue. « La plupart de nos hommes d'affaires partent chercher loin ce qu'ils peuvent trouver sur place à moindre coût », a-t-il soutenu.

Au fait, les nouvelles exigences économiques et commerciales mondiales imposent une nouvelle forme managériale du leadership sur lequel la prospérité de l'entreprise se repose en partie. « Notre leitmotiv est de promouvoir les entreprises au Burkina Faso », a dit M. Nikièma. Quel regard portez-vous sur le milieu des affaires au Burkina Faso ? Qu'est-ce qui est envisagé, après ce dîner d'affaires ? Telles ont été entre autres, les questions des journalistes. Répondant à la première préoccupation des hommes des médias, le directeur général de « Altitudes internationales » a relevé que le climat des affaires s'est amélioré de façon significative, ces dernières années avec, en sus, l'allègement des procédures. « Il y a beaucoup d'efforts qui ont été faits par les gouvernants ; en 72 heures, on peut avoir tous les documents de l'entreprise », a-t-il mentionné. Il a aussi indiqué qu'au plan juridique, certaines facilités ont été accordées aux entreprises étrangères qui désirent s'implanter au Burkina.

S'agissant de la deuxième question, il a fait comprendre que l'accompagnement des entreprises se poursuit, après le dîner. « Le but de ce dîner d'affaires est d'un côté, de consolider les relations entre les entreprises qui participent et nous et de l'autre, de renforcer les liens entre toutes les entreprises participantes », a expliqué Athanase Nikièma, par ailleurs président du comité d'organisation. Dans le même ordre d'idée, le directeur marketing, Ahmed Kadiogo, a rassuré: « Nous sommes toujours disposés à accompagner les entreprises, nous nous sommes toujours inscrits dans cette logique ».

Ouamtinga Michel ILBOUDO
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