Les agents de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI-BF) ont adressé leurs vœux «de santé, de longévité, de succès, de prospérité et surtout de sagesse » pour l’année 2017, à leur « patron » Mahamadi Savadogo dit Kadhafi. A l’occasion, ils l’ont félicité pour son élection à la tête de l’institution en novembre 2016. « Votre mérite est d’autant grand que le choix des milieux d’affaires s’est porté sur vous au termes d’un processus (...) qualifié comme étant le plus transparent et le plus disputé de l‘histoire de la CCI-BF », a affirmé le délégué du personnel, Pegnani Ouarma. Il a rendu hommage aux hommes et femmes qui ont su donner de leur intelligence et de leur volonté pour la crédibilité du scrutin, porteur d’espoir nouveau pour le secteur privé. Le personnel est conscient de l’immensité de la tâche à abattre pour consolider le leadership de la CCI-BF dans le paysage institutionnel et économique national. « Aujourd’hui plus que jamais, il est résolument engagé à apporter sa part de pierre à l’édification d’une CCI-BF renouvelée, rénovée, plus représentative des milieux d’affaires et qui réponde aux aspirations les plus fortes du secteur privé », a déclaré M. Ouarma. Pour ce faire, un certain nombre de doléances ont été soumises au président de la CCI-BF. Il s’agit d’offrir au personnel un cadre de travail moderne pour plus d’efficacité dans l’exécution des tâches.
Pegnani Ouarma a jugé opportun de revoir à la hausse les frais de mission, le plafond de prêt annuel et d’élargir les possibilités pour les employés, dans la limite de la quotité cessible de chaque demandeur. « Le personnel sollicite l’accompagnement de la CCI-BF pour le lancement d’une opération immobilière afin d’aider les travailleurs à acquérir un logement décent », a souligné le représentant des agents.
Les engagements de Kadhafi
Le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina, Mahamadi Savadogo, a loué l’initiative des travailleurs, à qui il a formulé les mêmes vœux. Il a dit être héritier d’une institution « solide », construite par des opérateurs économiques de talent exceptionnel et un personnel administratif déterminé. Pour M. Savadogo, la mandature qui s’ouvre est «particulière », au regard des multiples attentes du monde économique. C’est pourquoi, le président entend, à travers 11 axes prioritaires, « faire de la CCI-BF, une puissance économique nationale au profit d’un secteur privé fort et prospère ». La réussite de ce pari nécessite une mobilisation sans faille du personnel de l’institution. Mahamadi Savadogo compte également sur le professionnalisme, la rigueur, l’abnégation au travail de ses «hommes ». Il a rassuré le personnel de son soutien et de celui des élus consulaires. « Je mettrai en place des mécanismes permettant de valoriser vos compétences et un processus participatif et inclusif», a-t-il promis. Ces réformes visent à améliorer l’organisation des services et les procédures de travail pour rendre la «maison » plus dynamique et efficace. « Il faut à notre structure un management stratégique, pragmatique et motivant », a soutenu le président de la CCI-BF.
Djakaridia SIRIBIE