Le Cadre Budgétaire à Moyen Terme CBMT 2016-2018 fait ressortir un taux de croissance de 6% pour 2016, 7% pour 2017 et 7% pour 2018. Il a été présenté aux partenaires techniques et financiers ce jeudi 21 Mai 2015 à Ouagadougou. Cette présentation s'est axée autour des hypothèses de projection, des priorités du budget 2016 et des choix stratégiques budgétaires.
Pour l'année 2016, il ressort que les recettes fiscales s'établiront à 1 137,49 milliards de F CFA avec des investissements sur ressources propres estimés à337,49 milliards de F CFA. En 2017 et 2018, les recettes seront respectivement de 1 235,97 milliards de F CFA et de1 351,49 milliards de F CFA. Pour ce qui est du taux de pression fiscale, il sera de 15,85% en 2016, 15,86% en 2017 et 16,04% en 2018.
Présenté par Prosper P. TAPSOBA, Directeur Général du Budget, le CBMT 2016-2018 fait également mention des priorités du budget 2016. Ainsi pour 2016, une partie importante du budget sera consacré à la santé, l'emploi, l'éducation, les secteurs de soutien à la production et les secteurs productifs. Dans le domaine de la santé, c'est principalement des actions de renforcement de l'accès des Burkinabé à un minimum de soins de qualité, la poursuite de la politique de construction et d'équipements des infrastructures sanitaires qui seront menées.
Au niveau de l'emploi, il s'agira de consolider les acquis engrangés lors de la mise en œuvre du Programme Spécial de création d'emploi pour les jeunes et les femmes, le renforcement des actions de création d'emploi et d'unités socio-économique. Dans le cadre de l'éducation, un accent particulier sera mis dans le renforcement des infrastructures dans les centres universitaires, le recrutement des enseignants et la poursuite de la politique de la gratuité de l'enseignement.
Le CBMT 2016-2018 a été élaboré suivant un contexte international marqué par la persistance des tensions géopolitiques, la crise économique en Europe et la baisse des cours de matières premières telles que l'or, le coton, et le pétrole. Il a été proposé sur la base du scénario tendanciel car ce scenario repose sur une approche réaliste dans l'évaluation des ressources.