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Un taux de croissance de 5% attendu au Burkina Faso

| 08.08.2015
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La première session de l’année 2015 du comité de pilotage de la politique sectorielle de l’économie et des finances (POSEF) s’est tenue le Jeudi 12 Mars 2015 à Ouagadougou. Ce cadre sectoriel de dialogue «économie et finance» a permis de dresser le bilan de la mise en œuvre du plan d’actions 2014 et de dégager des perspectives. La cérémonie était placée sous la présidence de Madame Amina BILA/BAMBARA, Ministre Délégué chargé du Budget, représentant le ministre de l’économie et des finances. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© © Ministère
La première session de l’année 2015 du comité de pilotage de la politique sectorielle de l’économie et des finances (POSEF) s’est tenue le Jeudi 12 Mars 2015 à Ouagadougou. Ce cadre sectoriel de dialogue «économie et finance» a permis de dresser le bilan de la mise en œuvre du plan d’actions 2014 et de dégager des perspectives. La cérémonie était placée sous la présidence de Madame Amina BILA/BAMBARA, Ministre Délégué chargé du Budget, représentant le ministre de l’économie et des finances. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Le taux de croissance du Burkina Faso est attendu à 5% en 2015 contre 4,0% en 2014, selon la note de conjoncture économique nationale publiée par le ministère de l’Economie et des Finances et dont APA a reçu copie.


Selon ce document, la situation économique du pays a été caractérisée par une bonne orientation de l’activité économique au premier trimestre de 2015 après deux trimestres de reculs successifs.

Au niveau des finances publiques, les recettes enregistrent deux mois consécutifs de contreperformance tandis que les dépenses sont en accroissement. En effet, à fin mai 2015, les recettes propres ont été mobilisées à hauteur de 431,7 milliards de FCFA contre 441,2 milliards de FCFA à la même période en 2014, soit une baisse de 2,2%.

Les recettes minières mobilisées au titre du budget de l’Etat à fin mai 2015, se sont situées à 65,65 milliards de FCFA.

De l’analyse des indicateurs conjoncturels à fin mai, l’élan de l’activité économique amorcé au premier trimestre 2015 demeure fragile, selon ledit ministère des Finances.

La contreperformance des finances publiques, la baisse des importations, le ralentissement de l’activité minière ainsi que les effets probables de l’installation tardive de la campagne agricole et de l’épidémie de la grippe aviaire laissent présager des signes de morosité de l’activité économique.

Toutefois, la bonne orientation du crédit à l’économie et les anticipations favorables des chefs d’entreprises sont des signes confortant la reprise attendue en 2015.

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