Secteur informel : le syndicat national des commerçants a besoin de 100 milliards de F.CFA pour son autonomie

| 13.04.2015
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Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© DR / Autre Presse
Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Le syndicat national des commerçants du Burkina (SYNATCOM-B) a tenu sa première assemblée générale le samedi 11 avril 2015, en prélude au début de ses activités. Les commerçants sont venus des quatre coins du Burkina pour participer à la rencontre de Ouagadougou.


Dans son allocution, le Secrétaire général du syndicat, Roch Donatien Nagalo, a, de prime abord, éclairé la lanterne des uns et des autres sur le rôle majeur que ce nouveau regroupement aura à jouer pour ses adhérents et pour ceux qu'il a vocation à défendre.

Il s'agit pour lui, à travers cette structure, de créer pour les commerçants du Burkina un mécanisme de financement innovant, afin de développer leurs affaires. Il a centre ses propos sur l'avenir et l'image du corps qu'il défend. En effet, il déplore les agissements de certains commerçants, ces derniers temps qui, ont pu porter un coup à l'image de ceux qui exerce dans leur secteur.
Il a exhorté ses confrères à mener des réflexions pour un devenir radieux de la profession. Pour cela, il estime que les actions devront se résumer en une sensibilisation et en une formation au respect des engagements.

Plus d'un milliard pour commencer

Le plus essentiel pour lui, afin d'éviter des comportements irresponsables de ses confrères, serait « un financement adéquat des activités des commerçants ». C'est dans ce souci que le SYNATCOM-B a initié la mise en place d'un Fonds de garantie commercial, d'un montant de 100 milliards FCFA, géré par les commerçants eux-mêmes, pour financer leurs activités.

Pour Roch D. Nagalo, une nouvelle génération de commerçants devra voir le jour et, le syndicat aura pour but de réorganiser et structurer le commerce, aider les commerçants à accroître leurs performances, représenter et défendre leurs intérêts et enfin, financer leurs activités à travers le fonds. Il justifie la mise en place de ce fonds par le fait que le système bancaire national n'est pas tel qu'il permette aux commerçants de financer aisément leurs activités. Il dénonce aussi l'incivisme fiscal de certains, incivisme qui rend difficile le financement. La mise en œuvre de ce mécanisme de garantie pour les commerçants nécessite un budget de plus de 1 milliard de FCFA. Pour cette raison, il a exhorté les acteurs du secteur à travailler en synergie, pour un succès à long terme du projet.

Cheick Omar J. BANDAOGO
(Stag)

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