Burkina : Promouvoir les substances de carrières pour une meilleure contribution à l’économie

| 25.10.2013
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Ministre en charge des transports Jean Bertin Ouédraogo
© DR / Autre Presse
Ministre en charge des transports Jean Bertin Ouédraogo
Les journées de promotion des substances de carrières se sont ouvertes jeudi à Ouagadougou sous le thème « Exploitation des substances de carrières au Burkina : opportunités pour une meilleure contribution à l'économie nationale », a-t-on constaté.
Selon le ministre en charge des transports Jean Bertin Ouédraogo, représentant le ministre des mines et de l'énergie, l'organisation de cette première édition des journées qui se tiennent jusqu'au 26 octobre constitue « une réponse à une préoccupation majeure qui est de savoir comment faire réellement que ces substances de carrières apportent plus à l'économie mais également contribuent à la résolution du chômage par la création d'emploi ».

Les substances de carrières, sont des roches ou des matériaux qui sont utilisés pour les propriétés physiques et/ou chimiques directement ou après une certaine transformation (mécanique et/ou chimique), a-t-il expliqué.

Pour lui, les substances de carrière constituent des ressources importantes pour le Burkina car ils fournissent les matériaux essentiels pour le secteur du bâtiment et des travaux publics.

« Ils contribuent à la réalisation des grandes infrastructures tels que les bâtiments, les barrages et les routes », a-t-il précisé.

M. Ouédraogo a indiqué que l'exploitation des substances de carrières de manière industrielle est peu développée au Burkina comme du reste dans les autres pays africains.

Selon les statistiques du ministère des mines et de l'énergie a indiqué-il « c'est environ de 2 milliards de francs CFA qui sont reversés au niveau du budget de l'Etat au titre des substances de carrière ».

Pour la représentante, résidente de la Banque mondiale Mercy Tembon, ces travaux permettront « de mieux cerner les défis et solutions possibles pour une amélioration des carrières à l'économie nationale ».

« La banque mondiale quand à elle continuera d'accompagner les efforts du Burkina pour une gestion amélioré et transparente des industries extractives », a-t-elle dit.

Au Burkina, les ressources en matériaux carbonatés sont abondantes dans les régions nord et ouest du pays. A l'est les phosphates de Kodjari sont évalués à 76 millions de tonnes. Les roches argileuses, les granites et les latérites se rencontrent un peu partout sur le territoire national.

ALS /NDT

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